L'auteure, témoin du conflit de l'Education Nationale, propose son analyse personnelle avec une allégorie, un quadrige tiré par quatre chevaux de tête : l'appareil décisionnel, le corps enseignant, les syndicalistes et les parents d'élèves. Quatre nouvelles relatent ensuite ses propres expériences de collégienne, de lycéenne, d'étudiante en fac et de parent d'élèves. ©Electre 2025

Le diable chante la grand messe

À travers; les médias et les manifestations de mai et juin 2003, et témoin silencieux mais pas muselé, l'auteur suit avec intérêt le conflit de l'Éducation nationale qui bouleverse les écoles, collèges, lycées et facultés. Ceci n'a plus rien de commun avec l'enseignement qu'elle a connu et reçu. Déjà celui qui avait été dispensé à ses enfants était en grand danger de disparition. Les profs qui manifestent ne sont pas la majorité mais torpillent ce noble métier. Minorité agissante qui franchit un pas dans la violence et qui ne pourra plus reprocher à ses élèves le non respect de l'enseignant. Le point de non retour est atteint.

Elle illustre son analyse personnelle avec une allégorie, un quadrige tiré par quatre chevaux de tête : l'appareil décisionnel, le corps enseignant, les syndicalistes et les parents d'élèves. Pour elle, ces quatre chevaux, acteurs du savoir, tirent à hue et à dia, d'où l'effondrement des valeurs de l'enseignement. Elle suggère de remplacer l'Éducation nationale par l'Adéquation nationale et permanente soit l'adaptation harmonieuse entre ces quatre chevaux de tête dont le rôle est de tirer le char que représente la jeunesse désireuse d'entrer dans la vie avec un bon bagage.

Quatre autres petites nouvelles relatent ses propres expériences, de collégienne, de lycéenne, d'étudiante en Fac, plus tard d'institutrice suppléante et enfin, de parents d'élèves.