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Fils de M. Tsvetaeva, G. Efron (1925-1944), surnommé Murr, tient un journal dès son arrivée en URSS et l'interrompt quelques mois avant sa mort. Il relate le destin d'un adolescent happé par la terreur stalinienne et les années de guerre. Il décrit l'année 1941, durant laquelle l'URSS est envahie par l'Allemagne. Suite au suicide de sa mère, il entame une vie d'errance. ©Electre 2025
Fils de la poétesse Marina Tsvetaeva, Gueorgui Efron, que l'on appelait Murr, est né en Tchécoslovaquie, le 1er février 1925 et a grandi en France jusqu'à l'âge de quatorze ans. En 1937, son père et sa soeur retournent en URSS, suivis en 1939, par Marina et Murr. Après l'arrestation d'Ariadna et de Sergueï Efron, Gueorgui et sa mère restent seuls, contraints de déménager et de vivre des maigres revenus de Tsvetaeva.
Au début de la guerre, Marina Tsvetaeva et son fils sont évacués à Elabouga. Submergée par la misère, la solitude et l'incompréhension, elle se suicide le 31 août 1941. Envoyé au front, son fils fut tué au combat le 7 juillet 1944.
Murr commence à tenir son Journal dès son arrivée en URSS. Les dernières notes datent d'août 1943, quelques mois avant sa mort.
La première partie de ce document plonge dans la réalité soviétique la plus ordinaire et la plus brutale qui soit. Sa force vient de la disproportion entre sa banalité et les grands bouleversements dont il se fait l'écho. Gueorgui Efron ouvre une fenêtre sur le monde pour se livrer à une observation continue de l'ordinaire soviétique. Il note une foule de pensées et d'émotions, de faits et de détails quotidiens qui évoquent l'atmosphère de Moscou sous la Terreur, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
La seconde partie s'ouvre sur la terrible année 1941. C'est l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, l'évacuation précipitée en Tatarie, puis le suicide de Tsvetaeva. Murr, devenu orphelin, désormais livré à lui-même, commence une vie errante et incertaine. Le Journal prend alors une autre dimension et devient un témoignage sur la survie.
L'obsession de la faim devient le leitmotiv des années 1942-1943, elle ne le quitte jamais. Quelque chose se brise dans la personnalité du jeune homme. Mais le Journal continue de s'écrire. La vie devient plus oppressante, et se trouve suspendue aux ordres arbitraires. La descente aux enfers se fait en temps réel; le document est saisissant, non par la puissance de l'émotion, mais par l'adhérence matérielle à la situation, face aux horreurs impassibles du quotidien. L'écriture devient un état second. Le cahier s'arrête lorsque son auteur est happé par la guerre, lorsqu'il n'y a plus de papier ni de crayon.
Paru le : 21/08/2014
Thématique : Littérature Russe - Polonaise
Auteur(s) : Auteur : Gueorgui Efron
Éditeur(s) :
Ed. des Syrtes
Collection(s) : Littérature étrangère
Contributeur(s) : Traducteur : Simone Goblot - Préfacier : Véronique Lossky - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Véronique Lossky - Traducteur : Véronique Lossky - Postfacier : Caroline Bérenger
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-940523-05-4
EAN13 : 9782940523054
Reliure : Broché
Pages : 735
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 3.4 cm
Poids: 987 g