en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
V. Leduc, amatrice et lectrice de correspondances, a aussi évoqué dans son oeuvre, sa propre correspondance d'amitié, d'admiration, d'amour ou de haine. Ce recueil réunit trois cents de ses quelques deux mille lettres, principalement à Jacques Guérin, Simone de Beauvoir et trois jeunes lecteurs. ©Electre 2025
Correspondance 1945 - 1972
Violette Leduc aimait les correspondances. Tout ce qui relevait de l'intime l'enchantait. Les Lettres de la religieuse portugaise, celles de Van Gogh à Théo étaient ses livres de chevet. Ils furent ses compagnons et ses modèles. Elle se reconnaissait en eux. « Je le lis et je me mets à le porter tout vivant dans ma chair, écrit-elle de Van Gogh, je ne connais pas de plus forte résurrection que la sienne par l'écriture »
Violette Leduc fut elle-même une épistolière infatigable, voire obsessionnelle. Comment ne pas céder au vertige de l'épanchement, du monologue ? Cette encre-là lui était vitale : « Je ne résiste pas au besoin de me confier. » D'ailleurs, dans son oeuvre, elle évoque sa correspondance, l'analyse, y fait allusion à plusieurs reprises. Qu'elles soient d'amitié, d'admiration, d'amour ou de haine, de quinze pages ou d'une ligne, adressées à une figure illustre ou anonyme, les lettres de Violette Leduc portent toutes sa griffe. Au ton, on reconnaît d'emblée l'écrivain. Elles sont à l'origine même de sa vocation littéraire. Maurice Sachs, qui fut son Pygmalion, lui avait dit un jour : « Vous m'avez écrit. Vous devriez écrire. »
Bien qu'elle s'en défende, le geste épistolaire est, pour Violette Leduc, un moyen d'accéder à la fiction, à une forme particulière de résurrection. L'écriture privée et libre de la lettre ne s'embarrasse pas des mêmes contraintes que le texte publié. Il n'y a pas de censure, pas d'interdits, pas de bienséance. Comme un journal qu'on destine à soi, la lettre de Violette Leduc peut tout dire. Ou presque. Sans ménagement, sans limite, sans gêne. C'est au destinataire de suivre, à son corps défendant. Car dans ses lettres, elle confie ce qu'elle n'ose pas avouer ou imposer de vive voix, « parce qu'une lettre que l'on reçoit est lue en quelques minutes et n'importune pas comme une présence ». Même lorsque la sincérité de l'appel, l'authenticité émouvante du ton sont crédibles, c'est encore le « mensonge » littéraire qui hante l'épistolière.
Paru le : 27/04/2007
Thématique : Littérature Française
Auteur(s) : Auteur : Violette Leduc
Éditeur(s) :
Gallimard
Collection(s) : Les cahiers de la NRF
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Carlo Jansiti
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-07-076598-0
EAN13 : 9782070765980
Reliure : Broché
Pages : 500
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 3.3 cm
Poids: 492 g