en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Etude sur le temps du verbe analysé selon une bipartition du temps linguistique selon l'attitude et la perspective de locution adoptée par l'énonciateur. H. Weinrich développe la théorie d'une dichotomie structurale dans les groupes de temps selon la compatibilité avec le présent ou le passé simple. ©Electre 2025
Lorsque les éditions Kohlhammer, de Stuttgart, publient Tempus : besprochene und erzählte Welt en 1964, l'article d'Émile Benveniste sur « Les relations de temps dans le verbe français » est paru cinq ans auparavant dans le n° 54 (1959) du Bulletin de la Société de Linguistique de Paris. On mesure la précocité de la réaction d'Harald Weinrich par rapport à un texte qui reste aujourd'hui parmi les plus souvent cités dans les études françaises de linguistique générale.
Les temps du verbe, écrit Benveniste, « se distribuent en deux systèmes distincts et complémentaires [qui] manifestent deux plans d'énonciation différents », l'« histoire » et le « discours ». Il revient à Harald Weinrich d'explorer, principalement dans la littérature française (Voltaire, Flaubert, Maupassant, Proust, Camus, Sartre...), la bipartition du temps linguistique selon l'« attitude » et la « perspective de locution » adoptées par l'énonciateur.
Délaissant la distribution benvenistienne des pronoms entre personne et non-personne (« Structure des relations de personne dans le verbe », BSLP, n° 43, 1946), l'auteur développe les conséquences pour la grammaire textuelle de la « dichotomie structurale » entre groupe de temps compatibles avec le passé simple et groupe de temps compatibles avec le présent. Il montre comment le passé simple sert à conduire des récits distanciés où le monde est raconté (erzählte Welt) dans la détente, là où le présent (associé au passé composé et au futur simple) implique les interlocuteurs par rapport au monde ainsi commenté (besprochene Welt), indépendamment de la distinction entre langue écrite et langue parlée.
Dernière grande catégorie explorée par Le Temps, la « mise en relief », dans le récit, de l'action conduite au passé simple sur un arrière-plan à l'imparfait, analyse qui débouche sur une linguistique de la littérature, avec par exemple des clefs pour comprendre la division des textes en paragraphes.
On devait à cet ouvrage de référence bientôt cinquantenaire, épuisé au Seuil, de le rééditer.
Paru le : 10/12/2012
Thématique : Linguistique
Auteur(s) : Auteur : Harald Weinrich
Éditeur(s) :
Lambert-Lucas
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Traducteur : Michèle Lacoste
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35935-058-6
EAN13 : 9782359350586
Reliure : Broché
Pages : 331
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.8 cm
Poids: 495 g