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Exercice de liberté, l'oralité semble liée naturellement à la subversion. Elle n'est pas l'expression d'un désordre, mais plutôt sa mise en scène. Ces contributions centrées sur plusieurs régions littéraires (Europe, Maghreb, Antilles, Québec, Louisiane et Afrique du Sud) analysent ce lien dans une exploration en quatre étapes : dire, faire dire, se dire et dire autre chose. ©Electre 2025
L'oralité est un exercice de liberté, tant linguistique que sociale ou politique : elle semble alors liée naturellement à la subversion. Pourtant il serait réducteur de ne considérer les pratiques d'oralité que comme des actes essentiellement libres, autonomes, autogénérés. L'oralité n'est pas en soi l'expression d'un désordre, mais souvent sa mise en scène, régie par un ensemble de règles tacites ou non. L'impression de liberté qui s'en dégage est alors le fruit d'une convention passée avec l'auditoire, d'une connivence fondée sur le sentiment de partager un certain nombre de valeurs perçues comme un réseau de contre-valeurs : valeurs fondatrices d'un groupe social mais glissant dans l'oubli, valeurs de résistance au contrôle étatique ou colonial, valeurs d'insubordination aux codes moraux, parentaux ou religieux, ou de légèreté espiègle dans un cadre social contraignant... Si le lien entre oralité et subversion paraît aller de soi, il convient alors de le mettre en question et de dépasser les évidences.
Quelle place les diverses subversions (linguistique, politique, poétique, idéologique, culturelle...) ont-elles dans la publicité d'une oeuvre ? Autrement dit, le caractère de dissimulation, de secret, de confidentialité de la subversion a-t-il un paradoxal effet de rayonnement qui met en lumière l'oeuvre littéraire qu'elle habite ? Comment, par qui, pourquoi les subversions en question sont-elles inscrites et revendiquées dans les textes ? Quelle est la teneur réelle du désordre intrinsèque à l'oralité, sa portée, son efficacité ? La subversion n'est-elle toujours que clandestine, larvée, destructrice, ne peut-elle devenir un modèle de pensée ?
Le CELICIF (Centre d'Etudes sur les Littératures et Civilisations Francophones) de l'Université de Haute Bretagne (Rennes 2), enrichi de contributions extérieures, s'intéresse ici à un corpus large, bretonnant, patois, arabophone, francophone, anglophone... la subversion littéraire n'ayant guère de frontières.
Paru le : 09/12/2004
Thématique : Linguistique
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Presses universitaires de Rennes
Collection(s) : Plurial
Contributeur(s) : Directeur de publication : Anne Douaire-Banny
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782753500419
Reliure : Broché
Pages : 212
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 335 g