en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Ces contributions s'interrogent sur la pratique de relecture par l'écrivain lui-même en étudiant les cas les plus célèbres des XIXe et XXe siècles. Parce que l'image se fait omniprésente, les écrivains sont contraints de se relire autrement, non seulement dans l'espace clos du cabinet de travail mais aussi dans le contexte de l'espace public d'une culture de masse. ©Electre 2025
Se relire, c'est reprendre une oeuvre ancienne, publiée, intervenir dans ses marges (en préface, ou en notes), la recomposer (en OEuvre complète ou en anthologie). C'est ériger, souvent, son propre tombeau, se réviser voire se renier, que le relecteur mette ses mots dans ses mots ou qu'il use de la colle et des ciseaux. Mais se relire par l'image est-ce encore se relire ? L'altérité de soi à soi est autrement radicale, quand le relecteur passe à l'image, dans le livre, sur la scène ou à l'écran. Le volume 1 envisageait la relecture depuis le XVIIIe siècle, le second se concentrait sur le XXe siècle. Ce volume en revient au XIXe siècle parce que l'image se fait omniprésente, obligeant les écrivains à se relire autrement, non seulement dans l'espace clos du cabinet de travail mais aussi dans le contexte de l'espace public d'une culture de masse visuelle.
Dès lors «revoir» son texte, ce n'est pas l'adapter. Il ne s'agit pas ici de penser comment l'image figure le texte, mais comment elle le refait selon son propre régime sémiotique, comment elle fait retour sur lui et l'affecte. Bien des points communs cependant relient la relecture par l'image aux formes étudiées dans les volumes précédents. L'alternative est souvent la même : se relire, est-ce se relier, se réapproprier son oeuvre propre voire sa mise en image par d'autres ? Ou se délier de soi, de son oeuvre ancienne ? L'une des principales fonctions de la relecture se retrouve de même ici : «revoir» son texte, c'est encore très souvent rectifier une réception, un malentendu originaires.
Cependant, parce qu'elle rompt avec le texte, la relecture par l'image interroge l'écriture même. La confrontation entre les deux systèmes sémiotiques semble la contraindre à s'interroger sur ce qui forme son essence, ses structures essentielles. Quand la relecture par les mots réécrit le texte, l'image, alors même qu'elle semble ne pas y toucher, le désécrit radicalement.
Paru le : 13/04/2012
Thématique : Auteurs - Critique littéraire
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Kimé
Collection(s) : Les cahiers de Marge
Contributeur(s) : Directeur de publication : Mireille Hilsum - Directeur de publication : Hélène Védrine
ISBN : 978-2-84174-585-2
EAN13 : 9782841745852
Reliure : Broché
Pages : 423
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 3.1 cm
Poids: 530 g