Etude de la prise de distance du sentiment national, et donc patriotique, chez les écrivains français de 1915 à la veille du second conflit mondial. Montre qu'en dehors de grands noms, comme Breton ou Aragon, chaque homme de lettres a, à sa manière, été pénétré par cet éloignement. ©Electre 2025
De retentissantes ruptures ont marqué l'esprit de dissidence nationale lors du premier conflit mondial : Au-dessus de la Mêlée de Romain Rolland en 1914, Le Feu de Barbusse en 1915.
Après quoi, et pour l'entre-deux guerres, on a l'habitude de limiter la remise en cause de l'idée de patrie, de nation française, aux surréalistes : Breton, Aragon, à des pacifistes intégraux comme Giono, à des libertaires tel Céline.
Or la prise de distance avec le sentiment national, surprenante par son ampleur, a pénétré, selon des degrés et des modes divers, les œuvres de bien d'autres écrivains : simplement humanistes, communistes, prolétariens, féministes, colonisés... L'étude précise de ces œuvres, assortie d'une bibliographie nouvelle et abondante, permet de vérifier la qualité des contestations, désamours, négations, dépassements.
Paru le : 02/09/2002
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Régis Antoine
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Espaces littéraires
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782747528252
Reliure : Broché
Pages : 261
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 362 g
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