en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Etude des représentations du fou et de la folie dans la littérature médiévale permettant de mieux cerner les enjeux des formes d'écriture contemporaines. Analyse de la typologie du fou et de la folie, de la folie par amour, de la folie et la religion et de la mise en scène de la folie. ©Electre 2025
La folie dans la Littérature médiévale
La folie, au Moyen Âge, n'est pas considérée comme une aliénation mentale ; elle est liée à des dysfonctionnements du corps et/ou de l'âme. Dans les textes littéraires, elle n'est qu'un moment dans la vie du héros, à l'exception des fous natureus et des fous du roi, et dans un premier temps, les représentations du fou et de la folie peuvent apparaître comme convenues parce qu'elles se rattachent à des héritages connus et qu'elles se conforment à une certaine topique ; mais l'étude des oeuvres montre, qu'en fait, elles sont riches de nuances qui leur confèrent une complexité signifiante.
Les origines de la folie, ou ce qui est considéré comme tel, sont diverses. Les seuls personnages à sombrer réellement dans la démence sont ceux qui croient avoir perdu l'amour de la femme aimée. La folie relève aussi des discours religieux et didactique ; le pécheur, le fou en Christ ou le pénitent contraint de jouer la folie sont alors des figures de fous aux yeux de la société qui considère encore ceux qui ne respectent plus les valeurs de la féodalité comme des fous : chevalier desreez, fol despenseur ou rois oublieux de leur fonction sont ainsi stigmatisés. Enfin, la folie ne s'exprime pas seulement par des actes, elle est également paroles déréglées : celles des prophètes, des fous de cour, des poètes aux marges du non-sens.
Si les formes de folies sont multiples, si leurs senefiance ne le sont pas moins, leurs écritures présentent aussi des caractéristiques originales selon les genres adoptés : romans en vers ou en prose, récits brefs, jeux, poésies lyriques ou dites. Étudier les représentations de la folie dans la littérature médiévale permet de mieux cerner les enjeux des formes d'écriture contemporaines.
Dans tous les textes, et quelle que soit la nature de la folie, sa peinture dans la littérature vernaculaire des XIIe, XIIIe et XIVe siècles se caractérise par une exceptionnelle richesse polyphonique ; loin d'être un temps de vacuité, la folie est un moment de vérité et le fou comme les représentations de la folie révèlent les lignes de faîte et les évolutions de la pensée et des mentalités au cours du Moyen Âge occidental.
Paru le : 16/12/2013
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Huguette Legros
Éditeur(s) :
Presses universitaires de Rennes
Collection(s) : Interférences
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7535-2907-6
EAN13 : 9782753529076
Reliure : Broché
Pages : 555
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 4.1 cm
Poids: 501 g