en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
En s'interrogeant sur l'autorité de l'auteur, sa relation avec le lecteur, etc., l'auteur montre que Roland Barthes en mettant en avant le lecteur en 1968 a signé la mort de l'auteur. Depuis plus de trente ans, la fonction, la place, le travail même de l'auteur et de sa personne sont éminemment remis en cause puisque l'auteur est vu comme le tyran du texte qu'il crée. ©Electre 2025
Dans cet ouvrage, je tente de répondre aux questions suivantes : quelle est l'autorité de l'auteur ? Quelle est la relation entre l'auteur et le lecteur ? Quelle est l'esthétique de la production textuelle ? En quoi la problématique de l'auteur rejoint-elle celle de la création ? Comment ce processus de création est-il à l'œuvre, chez l'auteur vivant, par opposition à l'auteur de papier ? Et surtout, pourquoi un nombre fantastique de fantasmes et de projections dépréciatives sont-elles venues s'abattre sur l'auteur ?
Je suis allé à la recherche de la faille principale : la démagogie à l'égard du lecteur, la condescendance à l'égard de l'auteur, l'arrogance d'une critique établie qui veut tout maîtriser.
En faisant naître le lecteur, Roland Barthes met à mort l'auteur en 1968. Le geste avait quelque charge provocatrice contre l'ordre du père, l'auteur du livre, Dieu en somme. Cet acte symbolique est suspect parce qu'il est éminemment haineux et fanatique. La relativisation des propos outranciers de Barthes et de Foulcault ne permet plus de postuler, avec Couturier à la fin des années 90, à l'existence de la tyrannie de l'auteur sur le texte. Les tyrans sont peut-être ailleurs. Mais, puisque Barthes a parlé de guerre des langages et de mort, la guerre est toujours ouverte ; elle dure depuis plus de trente ans et son résultat est une mise à mort de la fonction, de la place, du travail de l'auteur et de sa personne.
Paru le : 01/12/2001
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Steven Bernas
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Ouverture philosophique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782747515566
Reliure : Broché
Pages : 392
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.1 cm
Poids: 522 g