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Ecrire le pouvoir : les romans du dictateur à la première personne

Auteur : Cécile Brochard

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Résumé

Fondée sur l'analyse de romans sur les dictateurs comme Yo el Supremo d'A. Roa Bastos, The coup de J. Updike ou Une peine à vivre de R. Mimouni, cette étude interroge la dimension éthique de ces fictions centrées sur la subjectivité d'un criminel et s'attache à démontrer que l'expérience de désolation livrée au lecteur constitue la singularité de ces oeuvres. ©Electre 2025

Comment le roman peut-il articuler fiction de l'écriture personnelle du dictateur et engagement du romancier ? Lieux privilégiés d'une parole directe du dictateur, des romans tels Yo el Supremo de Roa Bastos, El otoño del patriarca de García Márquez, El recurso del método de Carpentier, Autobiografía del general Franco de Vázquez Montalbán, The Coup d'Updike ou encore Une peine à vivre de Mimouni, constituent de singulières fictions du pouvoir. En effet, faire le choix d'un roman à la première personne tourné vers la subjectivité du criminel impose une interrogation éthique, d'autant plus lorsqu'il s'agit de crimes historiques. À la fois romans satiriques et méditations romanesques, ces fictions du scandale disent le monde du pouvoir, l'excès de l'omnipotence en même temps que son échec et sa solitude essentielle : serait-ce alors dans l'expérience de la désolation livrée au lecteur que résiderait la singularité des romans du dictateur à la première personne ?

Fiche Technique

Paru le : 30/03/2015

Thématique : Essais et théories - Dictionnaire

Auteur(s) : Auteur : Cécile Brochard

Éditeur(s) : H. Champion

Collection(s) : Bibliothèque de littérature générale et comparée

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-7453-2792-5

EAN13 : 9782745327925

Reliure : Broché

Pages : 362

Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm


Épaisseur: 1.9 cm

Poids: 660 g