Un coup de coeur de Véronique M.
Dans la deuxième station, la colère semble encore présente mais tente de s’apaiser en cherchant à initier une authentique symphonie” afin de retrouver “quelque chose de poétique dans l’air” malgré “les possibles déchiquetés”.
La troisième et ultime station offre un baume qui console, répare en s’adressant à un “tu” lecteur qui peut aussi se confondre avec la personne aimée dans de très beaux poèmes, comme par exemple :
“ tu es ma force
ma maladie face à la fantasmagorie du temps
la belle nuit qui inspire ma plume (...)
j’aimerai plonger en toi
pour commencer à t’aimer
là où tes larmes finissent”
Le combat, l’amour et la poésie deviennent alors les seuls flambeaux dans ce monde incendié dans lequel Haïti, comme tous les peuples en proie à la violence, résiste en mots de feu.