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Une analyse de l'institution des commandants en chef en France, notamment dans le Languedoc, au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. L'auteur étudie le rôle du cardinal de Richelieu, de Mazarin et celui des gouverneurs, l'administration des commandements, les nominations, le commandant en chef dans sa province, ses missions, les secrétaires et les conseils du commandement, entre autres. ©Electre 2025
Née lors des guerres de religion, généralisée sous Richelieu puis définitivement implantée sous Mazarin, l'institution des commandants en chef a progressivement surplombé une administration des provinces héritée du XVIe siècle. Enlevant aux gouverneurs indésirables leurs compétences militaires, investissant au civil une partie de celles confiées aux intendants et en charge par le roi de « faire ce qu'il y ferait lui-même », les commandants ont su, par étapes, construire une administration pérenne des commandements. Égrenant sous eux des commandants en second, appuyée par des commandants en troisième et une multitude de commandants particuliers, épaulée par un personnel « au plus près des populations » et grignotant subtilement les offices en place, cette administration a habilement investi les anciennes autorités locales. Elle les a mises en charge, en son nom, - par le canal de subdélégations - d'intervenir en tout : police, sécurité, salubrité, surveillance, religion. Confiée parfois à ces gouverneurs et lieutenant généraux des provinces en mal de reconnaissance mais fidèles, la charge de commandant permet à la noblesse de revendiquer un rôle administratif proche des populations sans pour autant l'éloigner du pouvoir central ni des responsabilités d'État qu'on jugerait utile de leur confier.
Cumulant pouvoirs militaires et civils, on les voit s'imposer aux Parlements et aux États, rappeler aux intendants de justice et de finances - avec lesquels les évènements perturbent les partages prévues de compétences - « qu'ils sont les leurs », suivre attentivement les différentes écoles de pensée (dont celle du despotisme éclairé), investir leurs fortunes dans les industries, commerces et agricultures nouvelles, s'imposer dans les colonies tout en nouant des liens inévitables avec les « marins » dans les provinces « maritimes ». Cette diversité de tâches (y compris de regrouper sous leur autorité plusieurs provinces lors des guerres qui menacent les frontières) les met au coeur de toutes les disputes de pouvoir, de tous les défis de société, des évènements internationaux et de toutes les réformes du dernier siècle de l'Ancien Régime, militaires (celle des Divisions surtout) et autres.
Paru le : 02/10/2024
Thématique : Histoire moderne générale
Auteur(s) : Auteur : Bernard Durand
Éditeur(s) :
CREAM
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Préfacier : Olivier Chaline
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 979-10-91076-61-6
EAN13 : 9791091076616
Reliure : Broché
Pages : 743
Hauteur: 25.0 cm / Largeur 18.0 cm
Épaisseur: 3.8 cm
Poids: 0 g