Une réflexion sur la patrimonialisation des établissements carcéraux, directement menacés malgré leur intérêt historique. L'auteur dresse un état des lieux de cet héritage en s'appuyant sur des exemples tels que les prisons de la Petite-Roquette et de Clairvaux. ©Electre 2025
Tandis que, en périphérie des villes, on ouvre de vastes établissements carcéraux pour répondre au tout-répressif, dans les centres urbains on désaffecte des prisons. Ce patrimoine, dépourvu de l'or des châteaux ou de la mémoire sociale attachée aux usines ou aux mines, est directement menacé.
Qu'en faire alors ? Le conserver bien sûr : la prison fait partie de notre histoire, elle est fille de la Révolution. Pourtant, combien de ces établissements sont aujourd'hui à vendre, comme si les détenus de droit commun avaient eux aussi été condamnés à l'oubli ? Cet essai dresse un état des lieux de cet héritage, en s'appuyant sur quelques exemples - la Petite Roquette, Clairvaux... -, pour proposer une patrimonialisation critique du pénitentiaire.
Paru le : 05/09/2024
Thématique : Patrimoine rural et Architecture vernaculaire Essais sur l’architecture - Ecrits d’architectes
Auteur(s) : Auteur : Philippe Artières
Éditeur(s) :
Editions de la Sorbonne
Collection(s) : L'ouvroir des patrimoines
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 979-10-351-0982-0
EAN13 : 9791035109820
Reliure : Broché
Pages : 83
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 0.5 cm
Poids: 102 g
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