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Un roman profondément humain, un brin satirique et intense ! Génial !
En 1973, une équipe de quatre chercheurs finalise le rapport 21. À Berkeley, au cœur de la fameuse université, l'émulsion est vive lorsque les résultats se profilent. Les jeunes cerveaux se retrouvent face à une réalité terrifiante : tous leurs scénarios annoncent le pire, dans une centaine d'années, si rien ne change, le monde tel qu'ils le connaissent ne sera plus. Sous la direction de Daniel W. Stoddard, le fondateur de la dynamique des systèmes, les scientifiques ont la responsabilité de faire savoir la nouvelle, basée sur des calculs précis que l'IBM 360 ne peut rater, les différents verdicts sont sans appel... Mais les réactions ne sont pas celles attendues, et trente ans plus tard, nous découvrons comment l'équipe a surmonté la nouvelle : le couple d'Américains, les Dundee, sont prêts à prendre les foudres et donner l'alerte ; le Français, Quérillot, accuse le coup discrètement et décide de se dépêcher de vivre ; quant au Norvégien, Gudsonn, depuis toujours très mystérieux, plus personne n'a entendu parler de lui depuis bien longtemps...
Abel Quentin signe un deuxième roman passionnant qui nous amène dans les années 70, des hippies américains et les premiers gros ordinateurs qui tournaient toute la nuit, aux années 2000 et de nos jours. Un roman profondément humain, un brin satirique et intense ! Génial !
Découvrez le résumé de notre entretien avec Abel Quentin à propos de son livre "Cabane"
Abel Quentin présente son livre, inspiré par le Rapport Meadows de 1972, un document scientifique prédisant l’effondrement des conditions matérielles de vie au XXIᵉ siècle. Il mentionne comment la lecture de ce rapport l'a frappé et lui a inspiré l'idée d'un roman centré sur l'angoisse croissante face à l'effondrement, en créant des personnages fictifs basés sur les auteurs du rapport. Abel Quentin décrit ses quatre personnages principaux : Mildred et Eugene Dundee, un couple militant ; Paul Quérillot, un Français cynique qui tourne le dos aux avertissements du rapport ; Johannes Gudsonn, un mathématicien norvégien disparu ; et Rudy Merlin, un jeune journaliste cherchant à élucider le mystère de Gudsonn.
Le thème de la cabane, symbole d'enfermement et de retraite face à un monde angoissant, traverse le roman et est inspiré par des figures historiques comme Thoreau, Wittgenstein et Grothendieck, ainsi que par Theodore Kaczynski, alias Unabomber. Ces personnages incarnent une radicalité et une volonté de vivre sans compromis, chacun à leur manière. Abel Quentin explique que la cabane représente une fuite ou une critique de la société moderne, ce qui enrichit son récit en filigrane de réflexions sur la radicalité et l'intégrité.