Une étude de la représentation des bonnes, servantes ou femmes de ménage dans les productions romanesques et théâtrales européennes. L'auteure montre qu'une triple domination, fondée sur la classe, le sexe et la race, pèse sur ces personnages, qui incarnent l'abjection de l'altérité. ©Electre 2025
La figure littéraire de la servante ou bonne ou femme de ménage, très étudiée pour le théâtre classique, n'avait, avant le présent essai, fait l'objet d'aucune étude comparatiste sur un corpus narratif plus récent. En passant du théâtre au roman réaliste, la bonne est passée du rire aux larmes. Sur la base de plusieurs centaines de récits de toute l'Europe, force est de constater que cet archétype féminin subalterne demeure convenu et que, sous des apparences de fronde subversive, la pourvoyeuse de soins littéraire incarne l'abjection de l'altérité. Malgré des avancées sociales, les récits ancillaires demeurent conservateurs et objets des fantasmes les plus misogynes. Ils concentrent une triple domination, de sexe, de race et de classe.
Paru le : 12/06/2024
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Cécile Kovacshazy
Éditeur(s) :
Classiques Garnier
Collection(s) : Perspectives comparatistes
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-406-16673-3
EAN13 : 9782406166733
Reliure : Broché
Pages : 344
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.7 cm
Poids: 436 g
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