73 poèmes dans lesquels l'auteur évoque ses souvenirs. ©Electre 2025
Je lis dans Ovide : «Quantum mortalia pectora caecae Noctis habent !» (Que d'aveugle nuit contiennent les poitrines mortelles !) Est-ce semblable à ce que nous lisons chez Juan Ramon Jimenez : «je me suis réveillé deux fois, triste et triste...» ? Ou à ce que j'ai lu aussi chez Marina Tsvietaieva, déjà citée dans ce livre : «il y a quelque chose que je n'ai pas su faire : vivre» ?
Ceci est un livre, à l'évidence, élégiaque. Sur le temps, son passage et ses beautés. Et comme toute élégie - avec aussi son équivalence archéologique - c'est par là même un livre au vitalisme et à la sensualité énormes, parce que la fugacité exalte le plaisir. Des références culturelles ? Elles m'ont toujours paru être partie intégrante et sommet de la vie : elles la couronnent, la soulignent, la multiplient...
La ville romaine qui découvre ses splendeurs cachées est toujours notre propre vie. Toutes les vies. Le simoun a toujours soufflé sur elles. Élégie et sensualité : la vie, le temps.
Paru le : 04/12/2013
Thématique : Poésie auteurs étrangers
Auteur(s) : Auteur : Luis Antonio de Villena
Éditeur(s) :
la Rumeur libre éditions
Collection(s) : Plupart du temps
Contributeur(s) : Traducteur : Annie Salager
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35577-047-0
EAN13 : 9782355770470
Reliure : Broché
Pages : 123
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 3.0 cm
Poids: 163 g
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