L'auteur de "La forêt aux violons" confirme son talent de conteur et nous touche une nouvelle fois en plein coeur
Le 8 juillet 1853, l'amiral Matthew Perry entre dans la baie d'Edo et demande au Japon de mettre fin à sa politique isolationniste et de s'ouvrir au commerce international. C'est le début d'une ère nouvelle pour le pays qui se voit forcé d'abandonner certaines de ses traditions. Alors que les samouraïs sont voués à disparaitre, Ibuki n'a qu'un rêve : devenir l'un d'entre eux. Vocation uniquement réservée aux hommes, la jeune femme se travestit, abandonne son père et son village, et part en quête de maître Sohô, illustre guerrier au sabre, qui a abandonné la violence des combats pour la douceur du thé. Il passe alors un marché avec Ibuki : si elle veut apprendre à se battre, elle devra aussi apprendre la voie du thé.
Petit conte poétique, "Le dernier thé de maître Sohô", nous transporte au Japon, et en seulement 200 pages, nous fait découvrir à la fois la discipline des samouraïs et la beauté de l'art du thé. En plus de nous plonger dans cette culture millénaire, Cyril Gély créé d'une plume épurée et délicate, des personnages touchants et sensibles, qui parlent peu mais expriment tant. Avec ce nouveau roman, l'auteur de "La forêt aux violons" confirme son talent de conteur et nous touche une nouvelle fois en plein coeur.