en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Les mémoires de J. Caillaux, radical modéré et haut fonctionnaire français. Plusieurs fois ministre des Finances et président du Conseil en 1911, il est le créateur de l'impôt sur le revenu. Subissant de virulentes campagnes de presse et des calomnies, il s'oppose notamment à G. Clemenceau et R. Poincaré. Une plongée dans les coulisses de la IIIe République. ©Electre 2025
Joseph Caillaux (1863-1944), inspecteur des Finances, député, sénateur, ministre des Finances à six reprises, président du Conseil en 1911, ténor de la gauche radicale, a été l'« homme le plus haï de France » si l'on en croit Maurice Barrès, mais aussi le « premier homme d'État moderne » d'après Charles de Gaulle.
Les Mémoires témoignent de ses combats : pour la paix avec l'Allemagne, le rattachement du Maroc à la France, l'union commerciale européenne, la justice fiscale (puisqu'il créa l'impôt sur le revenu). Vomi par la droite nationaliste en raison de son pacifisme, voué à être « condamné ou maître du pays » (Maurice Garçon), il fut traduit en Haute Cour par Clemenceau en 1918. Réhabilité par le Cartel des gauches en 1924, réélu par ses « fidèles Sarthois », Caillaux reprend sa place au Parlement, jusqu'à présider la puissante commission des Finances du Sénat en 1932. Il sortira victorieux d'un autre célèbre procès : celui de sa femme qui, à la veille de la déclaration de la guerre de 1914, exaspérée par une campagne de presse violente qui visait le couple, va tuer le directeur du Figaro de plusieurs coups de revolver.
Ces Mémoires sont ceux d'un homme de 1900, le premier « technocrate » entré en politique, gouverné par sa raison et par sa formation classique, mais aussi par un caractère emporté - Paul Morand parle de ses « imprudences de roi fou ». Cette édition sélective retient les passages qui illustrent le mieux l'homme et ses convictions : Caillaux y donne une lecture sans fard de son époque, ponctuée avec humour d'anecdotes et de portraits (Clemenceau, Waldeck- Rousseau, Delcassé, Millerand, Briand, Jaurès, Poincaré, Barthou, Lebrun, etc.).
Un tableau saisissant de la IIIe République, tracé par la plume élégante et rapide d'un de ses acteurs de premier plan, que la présentation et les notes d'Henri Paul replacent dans son contexte.
Paru le : 07/05/2024
Thématique : Autres biographies Histoire contemporaine générale
Auteur(s) : Auteur : Joseph Caillaux
Éditeur(s) :
Perrin
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Henri Paul
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-262-08592-6
EAN13 : 9782262085926
Reliure : Broché
Pages : 413
Hauteur: 25.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 3.5 cm
Poids: 654 g