Oda Nobunaga et Yoshimoto Imagawa se font enfin face. Mais alors que Yoshimoto avance ses troupes vers le château d'Ogawa, Nobunaga ne cesse de l'observer au lieu de se préparer à la guerre. Dôsan Saitô ordonne à Mitsuhide Akechi de quitter la province de Mino pour surveiller Nobunaga. ©Electre 2025

Oda Nobunaga fait enfin face à Yoshimoto Imagawa !

Alors que Yoshimoto avance avec ses troupes vers le château d'Ogawa dans la province de Mikawa, Nobunaga décide de l'observer en personne au lieu de préparer la guerre qui s'annonce !

C'est alors que Dôsan Saitô ordonne à Mitsuhide Akechi de quitter la province de Mino pour surveiller Nobunaga. Plus que jamais, le moindre de ses gestes peut se révéler très lourd de conséquences !

Tetsuo Hara

Chaque fois qu'un objet innovant ou pratique fait son apparition, notre indécrottable curiosité finit par nous pousser à nous le procurer. Et chaque fois, on se rend compte qu'il est loin d'être aussi commode et fonctionnel que prévu. C'est assaillis par les décisions de ce genre que nous traversons nos modestes existences. À l'époque des provinces en guerre, personne n'a introduit de technologies avant-gardistes au Japon comme l'a fait Nobunaga. Cela lui a permis d'avancer à pas de géant vers l'unification du pays entier sous sa bannière, au point de manquer quelque chose en chemin et de tout perdre. Ainsi, si on compare son parcours avec celui des gens aujourd'hui, eh bien on se rend compte que rien n'a changé ! Sur cette pensée, je vous laisse avec ce neuvième tome !

Seibô Kitahara

Pour illustrer le tempérament impétueux de Nobunaga, on aime à rappeler cette anecdote selon laquelle il aurait menacé un coucou de lui tordre le cou s'il refusait de chanter. Toutefois, l'examen de sources trouvées récemment suggère que Nobunaga savait faire preuve d'une bienveillance que les autres grands chefs de guerre de son époque auraient pu lui envier. Il serait peut-être alors nécessaire d'examiner sous un autre angle des événements comme le sac du mont Hiei, ou encore la répression sanglante des soulèvements contre l'autorité des samouraïs qu'alimentaient les moines de l'Ecole véritable de la Terre pure. À cette époque, les puissances religieuses disposaient d'une force militaire propre et jouissaient de privilèges exclusifs colossaux. Elles étaient le symbole de cette période médiévale qui connaissait ses dernières heures. Désireux de mettre à bas ce système ancien. Nobunaga n'avait sans doute pas d'autre choix que de les combattre.