Le parti communiste et la Confédération générale du travail unitaire (CGTU) fondent en 1923 la Main d'oeuvre étrangère (MOE), afin de rassembler les immigrés au sein du mouvement ouvrier. Devenue Main d'oeuvre immigrée (MOI), l'organisation accole ses initiales à celles des Francs-tireurs et partisans (FTP), s'illustrant dans la Résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale. ©Electre 2025
Avec tous tes frères étrangers de la MOE AUX FTP-MOI
MOE, MOI, FTP. Que signifient ces sigles dans la France des années 2020 ? Dans le meilleur des cas, une image, une affiche rouge. Les visages de « l'armée du crime ». Des « terroristes », Missak Manouchian à leur tête, devenus des héros. C'est sans doute à peu près tout. Pourtant, la Main-d'œuvre immigrée (MOI), qui accole ses initiales à celles des Francs-tireurs et partisans (FTP), a une histoire. Elle remonte aux années 1920 et se poursuit après la Seconde Guerre mondiale.
Le jeune parti communiste et la Confédération générale du travail unitaire (CGTU), afin d'affirmer la solidarité internationale de classe des travailleurs, fondent en mai 1923 la MOE (Main-d'œuvre étrangère). Il s'agit de rassembler dans les combats du mouvement ouvrier les immigrés, fuyant la misère ou les persécutions. Constituée en « groupes de langue », la MOE devenue MOI traverse le siècle, des lendemains de la Première Guerre mondiale à la panthéonisation des époux Manouchian, des expulsions de militants aux Brigades internationales, de la lutte contre la xénophobie aux enjeux et mémoires de la Résistance.
Paru le : 02/02/2024
Thématique : Seconde guerre mondiale
Auteur(s) : Auteur : Dimitri Manessis Auteur : Jean Vigreux
Éditeur(s) :
Libertalia
Collection(s) : Poche
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-37729-319-3
EAN13 : 9782377293193
Reliure : Broché
Pages : 264
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 2.1 cm
Poids: 218 g
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