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L'économie algérienne est marquée par un mouvement pendulaire entre un étatisme économique et une réhabilitation des mécanismes du marché. L'auteur distingue ainsi cinq périodes de 1962 à 2019, qui selon lui échouent toutes à générer une dynamique de croissance hors hydrocarbures. Il invite l'Algérie à s'orienter vers un processus de diversification de son économie. ©Electre 2025
L'économie algérienne a toujours été marquée par un mouvement pendulaire entre des périodes marquées par la prépondérance de l'étatisme économique et des périodes où la réhabilitation des mécanismes du marché est manifeste.
De l'indépendance au Hirak, cette combinaison entre l'État et le marché permet de distinguer cinq périodes. La première (1962-1965) est marquée par une concurrence entre un projet autogestionnaire d'une construction d'une modernité par le bas, et celui d'une construction par le haut affirmant la primauté de l'édification de l'État. C'est ce dernier projet qui s'impose avec le coup d'État du 19 juin 1965. Le compromis développementiste de la deuxième période (1965-1978) se traduit par la mise en oeuvre d'une stratégie de développement favorisant l'essor d'une sorte de capitalisme d'État. Après la mort prématurée du Pt Boumédiène (le 27 décembre 1978), un nouveau compromis social se forge. La réorientation de la trajectoire de développement antérieure qui est engagée est néanmoins desservie par une crise économique déclenchée par l'effondrement des cours du pétrole fin 1985/début 1986, et prolongée par les émeutes d'octobre 1988. Durant la période 1989-1998, les réponses apportées à la crise prônent pour les unes, l'ouverture du système politique et l'instauration d'une économie de marché et pour les autres, le retour au dirigisme économique. Mais toutes échouent à générer une dynamique de croissance hors hydrocarbures. L'arrivée de Bouteflika au pouvoir permet de parachever la fin de la tragédie nationale. L'ère Bouteflika coïncide aussi avec une hausse des cours du pétrole qui permet d'accumuler une formidable rente pétrolière. Celle-ci est cependant captée surtout par une oligarchie alimentant un capitalisme de connivence. Un vaste mouvement populaire, le Hirak, s'oppose à un cinquième mandat du Président.
Trop dépendante des hydrocarbures, l'Algérie doit s'engager résolument dans un processus de diversification de son économie. Seul un système d'économie mixte, qui combine à des degrés divers marché et puissance publique, peut permettre d'augmenter le bien être des individus et d'atteindre un niveau de performance économique compatible avec les exigences d'admission au groupe des nations émergentes du Brics.
Paru le : 18/10/2023
Thématique : Essais d'économie
Auteur(s) : Auteur : Abdelhamid Merad-Boudia
Éditeur(s) :
Campus ouvert
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-494204-04-1
EAN13 : 9782494204041
Reliure : Broché
Pages : 163
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 0.9 cm
Poids: 295 g