Réflexion sur la spécificité humaine des pleurs, que l'auteur présente successivement comme une dimension métaphysique de la culture occidentale et comme une force politique qui permettrait à une population de s'insurger lorsque les pleurs deviennent solidaires. ©Electre 2025
Oser pleurer
« Les larmes ne sont pas le seul langage de la perte, du désespoir et du chagrin. Elles sont courageuses, audacieuses car elles nous indiquent que quelque chose doit être changé à quoi il faut consentir. En ce sens elles sont un chemin de liberté bien davantage qu'une voie de résignation. »
En interrogeant la signification existentielle des larmes, Guillaume Le Blanc ouvre un champ inédit. Des pleurs solitaires - larmes d'Achille ou de Priam, d'Énée ou d'Antigone, de la sainte Thérèse du Bernin, du marin d'Odessa dans Le Cuirassé Potemkine... - aux larmes solidaires - celles des « folles de la place de Mai », de Greta Thunberg ou du 11 septembre 2001 - il esquisse une métaphysique des larmes à rebours de la fragilité qu'on leur attribue. Non seulement les larmes nous rendent pleinement humains, mais lorsque celles-ci, solitaires, deviennent solidaires, elles apparaissent comme une force politique. En osant pleurer, on ne fait pas que déplorer, on accuse, on réclame justice : un peuple en larmes est un peuple en armes.
Paru le : 31/01/2024
Thématique : Histoire et Notions
Auteur(s) : Auteur : Guillaume Le Blanc
Éditeur(s) :
Albin Michel
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-226-48337-9
EAN13 : 9782226483379
Reliure : Broché
Pages : 260
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 2.2 cm
Poids: 298 g
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