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Livre accompagnant le DVD de trois portraits de cinéastes réalisés par L. Achard : Un, parfois deux..., consacré à Paul Vecchiali, 251 rue Marcadet, tourné au domicile de Jean-Claude Brisseau, et Simple messieurs, dans lequel Jean-François Stévenin se raconte dans un restaurant parisien, entouré d'amis. L'auteur évoque le déroulement des tournages et son art du portrait filmé. ©Electre 2025
Trois portraits
« Comme ces photographes qui échappent à l'image en se cachant derrière l'appareil qui la fixe, le portraitiste est peut-être celui dont il est le plus difficile de tirer le portrait. Mais qu'est-ce qu'un portrait ? Qu'est-ce que le portrait d'un cinéaste - qu'il soit au travail, comme Paul Vecchiali, se pose en interviewé, comme Jean-Claude Brisseau, ou pris dans un dispositif qui le place au centre du public auquel il s'adresse, comme Jean-François Stévenin ? La question du portrait pose en creux la question du portraitiste. Mais ce creux, bientôt, est dévorant : qu'est-ce qu'un cinéaste regardant d'autres cinéastes ? Qu'est-ce qui peut amener un réalisateur à en filmer d'autres ? S'agit-il de questionner l'art des maîtres par un regard attentif et patient comme celui du chasseur attendant de piéger sa proie, comme s'il nourrissait l'espoir de dérober à celle-ci le feu sacré ou le mystère jalousement gardé de son talent ? Est-ce seulement viser l'homme derrière l'artiste ou, plus sournoisement, l'accueillir pour mieux en cerner le travail ? À moins que, tout simplement, ce soit pour Laurent Achard l'occasion de nous parler de lui, comme si chaque film était une facette d'un autoportrait caché ? »
Laurent Mauvignier
Le DVD
Un, parfois deux...
(2016 | 52 minutes | Sous-titres Anglais)
En 2015, Paul Vecchiali tourne deux films, poussant son système à son paroxysme - tournage avec son équipe, chez lui - tout en le pervertissant par la présence de stars peu coutumières de son cinéma. Laurent Achard observe la mécanique vecchialienne et pose la question essentielle de la place du cinéaste, celle de Vecchiali, la sienne propre : d'où je regarde, d'où je construis (et parfois déconstruis) le monde ? Ici, pas d'interviews, pas d'explication, et pourtant, en sortant du film, on est certain d'avoir passé une heure avec Paul Vecchiali.
251 Rue Marcadet
(2018 | 55 minutes | Sous-titres Anglais)
Jean-Claude Brisseau est de ces cinéastes qui convoquent le cinéma chez eux - il tourne et monte chez lui, y a bâti une salle de cinéma, y possède des milliers de films, parle de cinéma, à toute heure, en toutes circonstances. En s'installant « chez Brisseau », comment rester sur ce territoire tout en y créant un autre espace, comme une enclave, et un autre temps que celui du discours brissaldien ? Achard invente un dispositif où la parole n'est que l'une des matières de ce film de conversation : le temps se suspend, les fantômes se croisent, les verres dansent en un ballet burlesque, le cinéma se loge où l'on ne l'attend pas et soudain la maison contient le monde, la scène inclut les coulisses, l'unité de lieu et de temps multiplie les visions.
Simple messieurs
(2020 | 59 minutes)
Dans un restaurant à Paris, entouré d'amis, Jean-François Stévenin raconte et se raconte : le cinéma, Truffaut, Depardieu, Johnny, ses propres films, ses ivresses. Et surtout sa rencontre avec Lucette Destouches, veuve de Louis-Ferdinand Céline, leur amité, le projet de film qui ne s'est jamais fait et qui peut-être ce jour-là, dans ce restaurant, par la puissance et la drôlerie du récit, par l'habitude de Stévenin d'avoir toujours sur lui une minuscule caméra, d'une certaine façon, va enfin se réaliser.
Le livre
Paru le : 03/05/2023
Thématique : Monographies de cinéaste
Auteur(s) : Auteur : Laurent Achard
Éditeur(s) :
La Traverse
Ed. de l'Oeil
Collection(s) : Portraits d'artistes
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 3760338290036
Reliure : Relié
Pages : 49
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.1 cm
Poids: 0 g