Ces deux nouvelles racontent l'horreur de la Première Guerre mondiale. La première décrit l'arrivée des soldats au front, insouciants et inconscients de ce qui les attend. L'auteur évoque le sentiment d'impunité provoqué par l'effet de masse. Il relate dans le second texte la perte de son bras, emporté par une rafale de mitrailleuse, puis sa fuite et sa convalescence. ©Electre 2025
J'ai tué suivi de J'ai saigné
Dans J'ai tué (1918), prose poétique vertigineuse, Cendrars relate l'assaut d'une tranchée qui le conduit à poignarder un soldat allemand ; dans J'ai saigné (1938), il raconte la perte de son bras droit et sa convalescence aux côtés des autres blessés de guerre.
Réunies ici en diptyque, deux nouvelles sur la douleur et la perte, la résilience et la guérison.
« On avance en levant l'épaule gauche, l'omoplate tordue sur le visage, tout le corps désossé pour arriver à se faire un bouclier de soi-même. On a de la fièvre plein les tempes et de l'angoisse partout. On est crispé. Mais on marche quand même, bien aligné et avec calme. »
Paru le : 12/05/2023
Thématique : Littérature Française
Auteur(s) : Auteur : Blaise Cendrars
Éditeur(s) :
Zoé
Collection(s) : Zoé poche
Contributeur(s) : Préfacier : Christine Le Quellec Cottier
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-88907-043-5
EAN13 : 9782889070435
Reliure : Broché
Pages : 108
Hauteur: 17.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 0.7 cm
Poids: 66 g
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