A partir de 1630, le théâtre français se professionnalise et la protection royale lui impose de se conformer aux moeurs de l'époque. Si la dramaturgie, la rhétorique et l'esthétique semblent se régulariser, les contributeurs montrent comment, en affichant un respect officiel des règles, les dramaturges du XVIIe siècle multiplient les innovations dramatiques et scéniques pour les contourner. ©Electre 2025
À compter des années 1630, le théâtre français, devenu professionnel et placé sous la protection royale, se doit d'être honorable. Sa dramaturgie, sa rhétorique et son esthétique se régularisent et la scène affiche son honnêteté. S'impose la convention des bienséances externes (conformité aux moeurs du temps) et internes (cohérence des caractères et vraisemblance des actions) qui nuira au théâtre classique accusé de sacrifier le corps et les passions actoriales. Ce numéro coordonné par Gilles Declercq et Stella Spriet montre inversement de quelle façon ces préceptes ont été - tout en affichant un respect officiel des règles - l'occasion d'intensifier l'innovation dramatique et scénique en prenant appui sur l'imaginaire des spectateurs. Autour des querelles du Cid et de L'École des Femmes, examinant tragédies et comédies, ces études mettent en lumière l'inventivité trop souvent méconnue d'une poïétique théâtrale « sous contrainte ».
Paru le : 15/12/2022
Thématique : Essais albums sur le théâtre
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Société d'histoire du théâtre
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Gilles Declercq - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Stella Spriet
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 979-10-94971-31-4
EAN13 : 9791094971314
Reliure : Broché
Pages : 159
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 0 g
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