Carte fidélité
Mollat Radio
Suggestions de mots clés
Suggestions de contenus éditoriaux
Chargement...
Suggestions littéraires
Chargement...
Un coup de coeur de Sophie D.
Envisager un retour à l'excellence?!
Nicolas Bouzou dénonce l'à-peu-près qui sévit dans tous les domaines, du système de santé à l'administration ou à la politique énergétique.
L'à-peu-près serait-il une pathologie française ? un choix inconscient de notre part pour rendre notre société intranquille et instable ?
Pour Nicolas Bouzou deux options s'offrent à nous: suivre les populistes qu'ils soient de droite ou de gauche ou emprunter la voie du "génie français".
L'auteur décortique 4 domaines dans lesquels l'à peu près domine: l'énergie, l'éducation, la santé et l'économie.
Bureaucratie, droit à la paresse, conformisme, méritocratie en berne, nivellement par le bas, les contre-performances du commerce extérieur, le manque de rigueur à l'école, le laisser-aller dans les administrations, le mauvais management dans les entreprises, autant d'éléments mis en avant pour expliquer ces dérives et la dégradation de nos performances économiques.
Des solutions existent malgré tout: un discours basé sur l'excellence, mettre en avant les modèles de l'excellence ( exemple est donné de Thomas Pesquet), mettre en avant les entreprises qui réussissent (LVMH) , le prix Nobel de Chimie Emmanuelle Charpentier
Une foultitude d'exemples afin de viser l'excellence à tous les niveaux et ceci comme vecteur positif pour l'économie
Un extrait pour vous donner le ton:
"Dans le domaine de la conception et de la production des innovations, nous n'avons guère progressé, et c'est par là que l'on revient à la géopolitique et à la question de l'indépendance. Plusieurs de nos diplomates me l'ont confirmé : notre perte d'influence géopolitique n'est pas une vue de l'esprit, et elle découle de notre perte de puissance technologique. Les Chinois, eux, ont parfaitement compris ce lien […]. Dans leur esprit, la Chine doit devenir la première puissance économique au monde, puis la première puissance technologique, pour enfin devenir la première puissance géopolitique. La question militaire compte, mais elle n'est rien sans la maîtrise des technologies. […] La France, et l'Europe tout entière, ont perdu de vue ce raisonnement. Nous nous noyons dans des débats ésotériques sur les avantages et inconvénients de la technologie sans voir que, sans la maîtriser, nous avons du mal à exister géopolitiquement"