L'auteur appelle les Etats et les pays industrialisés à s'engager contre le dérèglement climatique. Il dénonce l'attitude des puissances pollueuses et l'absence d'un leadership international clair et demande la mobilisation des ressources financières mondiales pour protéger l'environnement. ©Electre 2025

Cet ouvrage est une autopsie générale des comportements destructeurs des puissances à l'échelle mondiale face à la guerre climatique. Il dénonce le caractère abandonné de cette guerre planétaire et s'articule autour de la démonstration comparative du coût humain, matériel et financier entre les deux typologies de guerre, à savoir la guerre militaire conventionnelle et la guerre climatique, afin d'alerter les États et décideurs sur les risques qu'encourt la planète si cette guerre climatique aux ravages insoupçonnés n'est pas catégorisée comme une priorité et une urgence mondiale.

Il constitue un appel au réveil des États et des pays industrialisés qui sont non seulement les principaux pollueurs, mais surtout les plus indécis dans le combat acharné contre le dérèglement climatique, préférant privilégier et prioriser les dépenses de défense au détriment de celles du climat.

Son premier chapitre est consacré aux différentes considérations théoriques offrant ainsi un cadre référentiel et justificatif à la guerre climatique que la planète est appelée à livrer sans perdre de temps. Le deuxième chapitre fustige les actions dévastatrices des États contre le climat et conceptualise les comportements de tous les acteurs (États, populations, entreprises, etc.) comme une destruction humaine programmée de la planète. Le troisième chapitre assimile l'attitude des puissances pollueuses et le déficit, voire l'absence, d'un leadership international clair pour conduire le monde dans cette guerre climatique au délit d'abandon de la famille par le père. Dans le quatrième chapitre, il est question d'une présentation critique des nouvelles armes de destruction totale de la planète qu'utilisent les pays industrialisés et/ou développés, contribuant à amplifier par inconscience collective le réchauffement climatique et, par ricochet, les catastrophes naturelles. Au cinquième chapitre, l'auteur lance un appel à constituer des blocs financiers mondiaux au détriment de blocs politico-militaires afin de mobiliser des ressources financières pour la lutte contre le dérèglement climatique. Le sixième chapitre est consacré à une analyse comparative détaillée du coût global de deux types de guerres, et le septième et dernier chapitre s intéresse à la pré-COP27 de Kinshasa, constituant un réveil tardif des États avec des engagements très mitigés, par rapport à ce qu'il faudrait dans cette guerre climatique mondiale.