en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
De 1840 à 1870, année de la mort de Mérimée, une correspondance régulière est échangée entre l’'inspecteur général des Monuments historiques et le plus célèbre des architectes restaurateurs français, Viollet-le-Duc. Les lettres de Mérimée ici proposées éclairent sur la conservation des Monuments historiques, l'histoire de l'architecture et ses liens avec la société, la formation des architectes. ©Electre 2025
Mérimée et Viollet-le-Duc résument dans l'imaginaire national l'épopée des antiquités nationales sauvées au XIXe siècle. Leur participation plus ou moins étroite au régime de Napoléon III leur a valu un ostracisme posthume, puis Viollet-le-Duc, l'auteur de restaurations téméraires, a été opposé à Mérimée, le perspicace et mesuré inspecteur général des Monuments historiques. Il a fallu attendre la redécouverte de l'architecture du XIXe siècle pour que l'architecte obtienne une absolution sous conditions.
Leur correspondance permet de vérifier leur proximité et la confiance que chacun éprouvait pour l'autre, du début de la carrière de l'architecte jusqu'aux derniers mois de l'écrivain, au lendemain de la défaite de 1870. Comme entre de vieux amis, les échanges renvoient à des discussions passées et présentes, aux certitudes communes, aux expériences partagées : nous sommes en coulisses, le ton est allusif, peu de dossiers sont exposés, si ce n'est fugitivement ceux de Saint-Denis et de Vézelay, les affaires étant traitées en Commission. C'est sur le manuscrit des Entretiens que se manifestent l'intelligence et la passion de Mérimée pour les sociétés antiques. Le ton se fait souvent mordant à l'égard du pouvoir temporel du pape et du renouveau catholique. Malgré le ralliement à l'Empire que l'on doit imputer à des liens noués anciennement avec Madame de Montijo, sa position est déjà celle de la laïcité : les cathédrales et les églises ne sont pas précieuses parce qu'affectées au culte, mais parce que ce sont des monuments d'art et d'histoire.
Les échanges épistolaires se font plus fréquents à partir de 1860, lorsque Mérimée malade, doit passer l'hiver à Cannes. Les péripéties de la réforme de l'enseignement de l'architecture, les élections à l'Académie, les fêtes de la Cour, la commande de Pierrefonds, l'échec du concours de l'Opéra, sont autant d'affaires du moment. De nombreuses notations assassines commentent le passage de l'empire autoritaire à l'empire libéral et la politique étrangère. L'empereur, surnommé Isidore, César ou papa en fait souvent les frais.
L'éloignement, les agacements à l'égard de positions trop systématiques n'entament pas la confiance paternelle de Mérimée pour l'architecte, «vous êtes d'acier et de diamant», lui avait-il écrit...
Paru le : 09/01/2002
Thématique : Monographies d'architectes Autres pays
Auteur(s) : Auteur : Prosper Mérimée
Éditeur(s) :
CTHS
Collection(s) : CTHS format
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Françoise Bercé
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782735504688
Reliure : Broché
Pages : 301
Hauteur: 19.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 1.7 cm
Poids: 330 g