Une synthèse sur la finance dans la Rome antique. A cette époque l'argent est une activité honteuse, c'est pourquoi la classe sénatoriale, soucieuse de garder l'anonymat, investit dans les sociétés qui exploitent les mines de l'Empire en passant par l'intermédiaire d'esclaves ou d'affranchis. Les chevaliers romains et les societatis publicanorum sont également présentés. ©Electre 2025
La vie financière romaine ne se laisse pas aisément décrypter dans la mesure où le maniement de l'argent demeure longtemps une activité honteuse contrevenant à l'idéal d'otium de l'aristocratie. La classe sénatoriale est pourtant très engagée dans les affaires : elle pratique largement le prêt à intérêt et investit dans les sociétés qui exploitent les mines de l'Empire. Son pouvoir financier passe néanmoins par l'intermédiaire de prête-noms qui sont souvent des esclaves ou des affranchis. Au-dessous d'elle, les chevaliers romains agissent en pleine lumière, tirant les fils des societatis publicanorum auxquelles l'État romain a externalisé nombre de fonctions régaliennes, notamment la perception de l'impôt.
Ces multinationales des publicains sous-tendent largement la logique d'expansion impériale et soulèvent une interrogation fondamentale : les esclaves-financiers auraient-ils été les véritables maîtres de la république ?
Paru le : 31/03/2022
Thématique : Rome Antique
Auteur(s) : Auteur : Thomas Flichy de La Neuville
Éditeur(s) :
Presses universitaires Rhin & Danube
Collection(s) : L'actualité au prisme de l'histoire
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-493323-11-8
EAN13 : 9782493323118
Reliure : Broché
Pages : 54
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 0.5 cm
Poids: 0 g
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