Une présentation de l'impact de la performativité sur les arts visuels. Les quatre artistes abordent le film comme performance et proposent des installations de l'image-mouvement impures, des oeuvres pour lesquelles un objet est toujours présent dans l'espace et qui impliquent un engagement physique du spectateur. ©Electre 2025

Post-performance vidéo, prospective 1 : Los Angeles est la première exposition consacrée à la post-performance vidéo avec un regard particulier sur les œuvres de quatre artistes travaillant à Los Angeles ou ayant été formés dans cette ville : Coleman Collins, Rodney McMillian, Nathaniel Mellors et Anna Wittenberg.

Elle se situe dans la lignée de la Post-Performance Future, concept inventé et développé depuis 2012 par Marie de Brugerolle pour qualifier l'héritage et l'impact de la performativité sur les arts visuels et les formes que cela produit. Un de ses axes de recherche est le film comme performance : performer le film/filmer la performance. Il s'agit de proposer des installations de l'image-mouvement « impures », c'est à dire qu'il y aura toujours un objet hétérogène dans l'espace et que le spectateur sera convoqué physiquement. L'hybridation du cinéma et de la télévision, dans la ville de l'« Industrie » est investie par la notion de décor élargi {Set} et de scénarimages programmatiques ou post-performés. C'est aussi une réflexion sur les « projections du monde » : l'automatisation du travail, des relations humaines, des stratégies de pouvoir, que les artistes déplacent et rendent visibles.

Post-performance video, prospective 1 : Los Angeles is the first exhibition dedicated to Post-performance video with a special look at the works of four artists working in Los Angeles or having trained in this city : Coleman Collins, Rodney McMillian, Nathaniel Mellors, and Anna Wittenberg.

It is in line with Post-Performance Future, a concept invented and developed since 2012 by Marie de Brugerolle to qualify the legacy and the impact of performativity on the visual arts and the forms it produces. One of his areas of research is film as performance : performing the film/filming the performance. It is about offering 'impure' motion- image installations, there will always be a heterogeneous object in space and the viewer will be physically summoned. The hybridization of cinema and television, in the city of 'The Industry' is invested by the notion of expanded stage {Set} and programmatic or post-performance storyboards. It is also a reflection on 'projections of the world' : the automation of work, human relations, power strategies, which artists displace and make visible.