Roman retraçant l'aspect judiciaire de l'affaire du tueur en série Patrick Henry. Sa non-condamnation à mort déclenche l'ire de la Chancellerie, qui remet en fonction des magistrats issus de Vichy et de l'Algérie française pour réactiver la peine capitale. S'appuyant sur des faits réels, le romancier interroge le changement de paradigme dans l'institution judiciaire survenu dans les années 1970. ©Electre 2025
Vivement la guerre qu'on se tue
Ce roman noir de la justice française se déroule en 1977, sous la présidence Giscard d'Estaing, à quelques mois des législatives. Robert Badinter vient de sauver de la peine capitale le meurtrier d'un enfant, Patrick Henry. Une clémence qui révolte les partisans de la guillotine, dont les plus ultras se recrutent chez les magistrats.
Pour les durs de la magistrature, hier encore juges sous Pétain ou aux colonies, les têtes doivent continuer à tomber en France. Quoi qu'il arrive. La lutte est engagée avec ceux qui font le jeu, au sein de l'appareil judiciaire, de l'abolitionnisme. Et entre chers collègues, on se cache derrière la porte pour se frapper dans le dos.
Arrive Pierre Journiac, un procureur obscur à qui on confie justement d'obtenir des condamnations à mort. On sait peu de choses de lui, si ce n'est qu'il vit seul, qu'il chasse beaucoup et qu'il était en Algérie au pire moment.
Mais dans cette France des années 70 qui a déjà peur et à qui l'on promet déjà la sécurité, Journiac est-il vraiment la bonne personne pour accomplir cette mission ?
Paru le : 10/02/2022
Thématique : Littérature Française
Auteur(s) : Auteur : Vincent Courcelle-Labrousse
Éditeur(s) :
Slatkine & Cie
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-88944-201-0
EAN13 : 9782889442010
Reliure : Broché
Pages : 285
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.5 cm
Poids: 363 g
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