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Des contributions issues d'un colloque organisé à Lille en 2018 analysant les différents apports des sciences sociales à l'anarchisme. Les auteurs démontrent qu'en étudiant les origines et le fonctionnement des institutions, il est possible de les dénaturaliser et de pointer leur caractère arbitraire et, ainsi, de procurer des outils à la lutte anarchiste pour les combattre. ©Electre 2025
Les sciences sociales n'ont-elles rien à apporter aux anarchistes ? Peut-être bien, mais on peut mettre à cela plusieurs bémols. Car, dans une société soumise à différents pouvoirs, faire une science de ces pouvoirs, de la manière dont ils s'exercent et des mécanismes sur lesquels ils reposent, peut permettre à la lutte d'être plus efficace. En comprenant comment fonctionnent les institutions, en retraçant leurs origines et en exhumant leurs soubassements cachés, on peut, d'une part, les dénaturaliser et les désacraliser, montrer leur caractère arbitraire, et, d'autre part, donner à celles et ceux qui luttent des outils pour les abattre. De plus, force est de constater que l'incroyance fondamentale dans la sacralité des institutions rassemble anarchistes et scientifiques, les un•es et les autres entendant généralement s'appuyer sur une même conception de la réalité sociale, d'où toute transcendance (religieuse ou non) est absente.
Par ailleurs, les anarchistes peuvent avoir un intérêt pour les sciences sociales qui étudient les mécanismes de domination au sein des groupes militants eux-mêmes. En effet, une spécificité des anarchistes, là encore depuis les origines du mouvement, est de considérer que le fait d'être en lutte pour l'émancipation ne prémunit pas contre la reproduction des formes d'oppression à l'intérieur des groupes. La science est alors à double tranchant. D'un côté, elle peut représenter en elle-même un moyen de domination, celui des savants. Et, de l'autre, la science peut aussi jouer un rôle émancipateur au sein de ces groupes, soit parce qu'ils peuvent être des lieux de formation et permettre à tous et toutes d'acquérir des savoirs, soit parce que la connaissance de la « micropolitique des groupes » peut désamorcer les effets de domination qui naissent, même et surtout lorsque les groupes se targuent de ne pas avoir de direction.
Paru le : 24/03/2021
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Atelier de création libertaire
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Directeur de publication : Sidonie Verhaeghe - Préfacier : Samuel Hayat - Préfacier : Sidonie Verhaeghe
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35104-156-7
EAN13 : 9782351041567
Reliure : Broché
Pages : 234
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 345 g