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Traducteur : Sarah Gurcel Vermande
Établissant un parallèle entre la Grande Dépression des années 1930 et un futur proche qui fait suite à un "Grand Dépérissement", Michael Christie livre un premier roman noir, où les destins de ses personnages sont profondément liés à celui des arbres. "Le meilleur moment pour planter un arbre, c'était il y a vingt ans. Mais le second meilleur moment, c'est maintenant."
L'histoire débute en 2038 : cela fait déjà vingt ans que le déclin de l'humanité est en cours. Les forêts se font rares sur la planète, et seuls les plus fortunés peuvent encore en profiter. Au large de la Colombie Britannique se trouve la forêt de Greenwood Island. Jacinda Greenwood, une étudiante surendettée, fait visiter aux riches clients cette île boisée, devenue par la force des choses un petit coin de paradis quasi inaccessible. Ce dont elle ne se doute pas c'est que son destin familial s'est joué sur ce même territoire, plus d'un siècle auparavant.
Dans cette fresque familiale, les générations se superposent comme les anneaux de croissance d'un arbre, l'écorce n'en constituant que la dernière couche, la plus fine, alors que tout s'est joué au cœur. On plonge dans l'histoire des Greenwood sur plus d'un siècle, remontant jusqu'en 1908 aux origines de la famille. Amour, amitié, trahison, sacrifice, vengeance, transmission, chaque période pousse les personnages dans leurs retranchements : leurs choix auront des conséquences, tant personnelles qu'environnementales.
Lorsque le dernier arbre est un immense coup de cœur : un roman vertigineux !
"Que sont les familles, sinon des fictions ? Des histoire qu'on raconte sur certaines personnes pour certaines raisons ? Comme toutes les histoires, les familles ne naissent pas, elles sont inventées, bricolées avec de l'amour et des mensonges et rien d'autre."