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Le mot eikon à Byzance renvoie à de nombreuses formes de représentation qui sont ici éclairées par la relecture des discours apologétiques issus de la crise iconoclaste comme de ceux qui la précèdent. L'auteure, à travers le prisme de l'ontologie, de la cosmologie, de la sémiologie, confirme la thèse de H. Belting sur la promotion de l'image-présence vis-à-vis de l'image-esthétique. ©Electre 2025
À Byzance eikon désigne indistinctement toute forme de représentation et son usage relève de multiples régimes, conceptuels aussi bien que pratiques. Ce livre part des premiers discours apologétiques issus de la crise iconoclaste pour chercher en aval, dans la littérature antérieure, la théorie byzantine de l'image, à savoir un système conséquent de pensée qui rend compte de la justification, la constitution et la perception de la représentation plastique, ainsi que des types de discours que celle-ci génère. Il s'agit évidemment d'une théorie «ambiantale», formulée à travers des spéculations qui relèvent de multiples contextes, de la dogmatique jusqu'à l'hagiographie ; leur juxtaposition donne à voir ce qu'est l'art plastique pour les Byzantins, à travers leurs interprétations du processus qui transforme un objet matériel en image d'art et leurs réactions vis-à-vis de ce dernier.
Tenant compte de l'héritage antique aussi bien que des usages qui leur sont contemporains, procédant par ajustements, voire même par contradictions, les agents de cette théorie instaurent une conception originale de l'image. Leurs positionnements, quoique fragmentaires, révèlent une ampleur de thèmes, étayée par les principes chrétiens fonciers : une cosmologie issue de l'agnosie de Dieu et de la scission verticale du cosmos entre créé et incréé, une anthropologie issue du nouveau concept existentiel de l'hypostase. L'homologation de la forme est absente ; l'accent est mis sur la gestion du contenu, compris comme une mutation de la mimésis : l'image plastique n'est pas un dédoublement apparent, mais participe effectivement à l'étant du représenté. Elle permet alors de passer de la théoria à la praxis et servir la volonté des Byzantins de faire de la connaissance (visuelle ou autre) une expérience. Ce qui confirme la thèse de Belting sur la promotion de l'image-présence vis-à-vis de l'image-esthétique, à tous les niveaux, ontologique, formel, psychologique ou fonctionnel. Ce constat ne signifie pas pour autant une absence d'esthétique ; celle-ci se fonde désormais sur des propriétés autres que la forme, qui ne sont point esthétiques au départ, mais qui finissent par le devenir.
Paru le : 29/04/2014
Thématique : Généralités Histoire de l’Art Art du Moyen-âge
Auteur(s) : Auteur : Maria Zoubouli
Éditeur(s) :
Association Pierre Belon
Collection(s) : Textes, documents, études sur le monde byzantin néohellénistique et balkanique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-910860-17-2
EAN13 : 9782910860172
Reliure : Broché
Pages : 446
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 17.0 cm
Poids: 960 g