Une étude philosophique de l'histoire selon laquelle cette dernière ne relèverait ni de l'esprit ni de l'être mais de l'appropriation de la Terre. A l'origine, cette possession ne serait pas prédatrice mais copropriétaire, assurant ainsi la pérennité de la vie terrestre. ©Electre 2025
On se propose dans ce livre de relire l'Histoire occidentale à partir du problème de l'appropriation. L'Histoire ne serait pas celle de l'Esprit (Hegel) ou de l'être (Heidegger), mais celle de notre appropriation de la Terre. Une Histoire de l'avoir reste ainsi à faire. Dès son commencement, cependant, une confusion sémantique a recouvert le sens originel de cette appropriation, qui n'est pas possession prédatrice, mais procès de (co-)propriation, déploiement de ce qui est « approprié » pour bien vivre dans cette copropriété des vivants. Cette oblitération fit que l'Histoire occidentale se déploya comme un arraisonnement de la Nature, et un effacement de cette écologique. Le sens de notre Histoire, qu'on croyait finie, s'indique par là même : penser une appropriation de la vie terrestre rendant possible sa pérennité et sa continuité. L'Écologique de l'Histoire articule cette hypothèse nouvelle et inédite.
« Il y a plaisir à saluer l'arrivée d'un philosophe tout neuf qui soudain bondit dans le cortège dionysiaque. Plus on est de fous, plus on pense, le proverbe dit vrai et notre temps de misère a plus que besoin de se refaire - s'il se peut - une vigueur spéculative. » (Jean-Luc Nancy)
Paru le : 02/01/2021
Thématique : Historiographie généralités
Auteur(s) : Auteur : Valentin Husson
Éditeur(s) :
Diaphanes
Collection(s) : Anarchies
Contributeur(s) : Préfacier : Jean-Luc Nancy
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-88928-065-0
EAN13 : 9782889280650
Reliure : Broché
Pages : 235
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 360 g
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