La notion d'objectivité impose à des personnes engagées de neutraliser leurs affects. L'épistémologue interroge le paradoxe apparent de ce concept dans les sciences, en politique et dans la connaissance de soi, établissant sa nature non cohésive. Il en tire des conclusions pratiques sur les régimes non épistémiques du GIEC, la documentation de l'oeuvre d'art et l'histoire des religions. ©Electre 2025
L'objectivité sert d'idéal auquel sont mesurés aussi bien les scientifiques que les politiques, les systèmes judiciaires ou encore les journalistes. Dans ces domaines et beaucoup d'autres, nous voulons nous assurer d'une rigueur, d'une neutralité qui garantissent justice, bien commun et traitement équilibré des personnes et de l'information. Comment alors penser cette notion d'objectivité qui semble poser une injonction contradictoire : celle de demander à des personnes engagées dans une activité par intérêt ou même par passion, de mettre en sourdine ces affects pour justifier au contraire d'une attitude neutre et dépassionnée ? Ce volume aborde particulièrement le problème de concevoir l'objectivité en tissant un rapport aux choses qui soit juste, équilibré, mais encore inscrit dans la vie, et non dans une forme de désincarnation.
Paru le : 12/02/2021
Thématique : Histoire et Notions
Auteur(s) : Auteur : Vincent Israel-Jost
Éditeur(s) :
Editions Academia
Collection(s) : Science, éthique et société
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-8061-0570-7
EAN13 : 9782806105707
Reliure : Broché
Pages : 211
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 257 g
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