en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Une réflexion autour de la question des réparations dues à l'esclavage et à la traite négrière. L'auteur évoque les modalités et la nature de ces compensations, des réparations financières, matérielles, mémorielles ou symboliques. Il aborde également le cas du continent africain, double victime des traites arabo-musulmane et européenne. ©Electre 2025
Longtemps considérée comme taboue, la question de la demande des réparations dues à l'esclavage et la Traite négrière est relancée à la faveur de la Loi Taubira en 2001. Dès lors, elle nourrit plusieurs controverses en France, divise « pro- et anti- réparationnistes » et soulève un certain nombre d'interrogations : Qui doit réparer ? À qui ? Que doit-on réparer ? Comment réparer ? Pour les associations afro- descendantes -essentiellement antillaises, guyanaises et réunionnaises -, les réparations sont légitimes au regard des colossaux profits générés par les produits de la Traite négrière qui a contribué à l'essor et à la prospérité de la plupart des nations euro-américaines, grâce au travail gratuit, à la sueur et au sang de leurs ancêtres africains. A contrario, elles dénoncent le délabrement actuel du tissu socioéconomique et environnemental des Outre-Mers français. Quant aux adversaires des réparations - élites politiques et intellectuelles -, ils relèvent l'incongruité et l'anachronisme d'une telle demande, au motif que les héritiers actuels des anciens esclavagistes ne peuvent être comptables des crimes perpétrés par leurs aïeux il y a 400 ans, et rappellent opportunément la prescription des crimes liés à l'esclavage par une loi de la République. Mais au-delà, ce sont surtout les modalités et la nature des réparations qui divisent : réparations financières, matérielles, mémorielles ou symboliques ? Un consensus semble néanmoins se dégager autour de l'indispensable devoir de mémoire. Enfin, qu'en est-il des réparations pour le continent africain, double victime des Traites négrières arabo-musulmane et européenne, et qui croupit encore sous le joug d'un néo-esclavagisme ?
Paru le : 30/11/2020
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Lawoetey-Pierre Ajavon
Éditeur(s) :
Anibwé
Collection(s) : Sankofa
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-38166-007-3
EAN13 : 9782381660073
Reliure : Broché
Pages : 259
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 460 g