Dans le cadre de l'exposition Hypnose, l'artiste américain Tony Oursler investit la Chapelle de l'Oratoire de Nantes avec une installation spécifique mobilisant la vidéo et la projection. Présentation de cette oeuvre scénographique qui constitue un écho contemporain à la partie historique de l'exposition et qui interroge les liens entre l'art et l'hypnose. ©Electre 2025

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(Hypnose)

À l'occasion de l'exposition Hypnose au Musée d'arts de Nantes, Tony Oursler a conçu une installation inédite dans la Chapelle de l'Oratoire.

Des saynètes vidéo, aussi proches de l'esprit du cinéma des premiers temps que de l'underground new-yorkais des années 1980, donnent vie, en une quinzaine de pièces et de projections, à des récits qui ont marqué l'histoire de l'hypnose, du « magnétisme animal » de Franz Anton Mesmer jusqu'aux formes hypnotiques les plus actuelles de notre culture digitale, du smartphone aux technologies de reconnaissance faciale.

Le présent catalogue, richement illustré de photographies et montages extraits des projections vidéo, contient également l'ensemble des poésies et des textes diffusés dans l'installation, rendant compte de son foisonnement et de son caractère hybride. Il s'ouvre par un texte inédit de l'historien des médias Jeffrey Sconce et se referme avec le récit sensoriel d'un voyage vécu sous hypnose par Tony Oursler sur les lieux de son enfance.

As part of the Hypnose exhibition at the Musée d'arts de Nantes, Tony Oursier has devised a new and original installation specifically for the Chapelle de l'Oratoire.

Through some fifteen video sketches and mini-plays, filmed in a manner reminiscent of both early cinema and of the New York underground scene of the 1980s, the artist recreates the events that have marked the history of hypnosis, from Franz Anton Mesmer's « animal magnetism » to the most up-to-date hypnotic forms of our digital culture, from smartphones to facial recognition technologies.

Richly illustrated with stills and montages of the video projections, this catalog also includes all the poems and texts used in the installation, thus revealing both the profusion of ideas it communicates and its hybrid nature. It opens with an essay written for the occasion by media historian Jeffrey Sconce and concludes with Tony Oursler's sensory account of a journey to the places of his chlidhood, which he experienced while under hypnosis.