en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Une présentation des portraits historiés, une pratique artistique et culturelle caractéristique de la société de cour française dès 1680 consistant à peindre sous les traits de divinités antiques des femmes de l'aristocratie, de la bourgeoisie montante ou de la noblesse de robe. ©Electre 2025
Vénus, Flore, Hébé ou Diane - autant de divinités antiques qui ont prêté, à partir de la fin du XVIIe siècle en France, leurs attributs et leurs costumes vaporeux, souvent affriolants, à quantité de femmes de l'aristocratie de cour, de la bourgeoisie montante et de la noblesse de robe. L'élite sociale se fait alors peindre en costume mythologique ou historique par des artistes célèbres tels que Nicolas de Largillierre, Hyacinthe Rigaud, François de Troy, Jean-Marc Nattier ou Jean Raoux.
Ces portraits dits « historiés », dans lesquels l'effigie d'une personne vivante s'enrichit d'attributs mythologiques comme dans un tableau d'histoire, sont un genre pictural à part entière. D'abord prérogative masculine adoptée par les grands pour célébrer leurs vertus, il devient vers 1680 l'apanage des modèles féminins : le langage allégorique les pare de qualités à connotation spécifiquement féminine et galante, comme la beauté, la jeunesse, la grâce, qui, bien comprises, pouvaient aussi être un moyen de manier le pouvoir. Dès les années 1740, ces peintures font cependant l'objet de critiques répétées et le genre perd peu à peu sa légitimité à la fin de l'Ancien Régime, avant que ce procédé de distinction aristocratique suscite la méfiance des historiens de l'art, qui n'y verront que l'expression d'un amusement futile de milieux oisifs.
Le présent ouvrage remet à leur juste place ces travestissements : à la fois oeuvre d'art, objet culturel et pratique sociale, le portrait historié est un phénomène de goût révélateur d'une culture de cour en pleine transformation. Marlen Schneider met ici en lumière les fonctions, les propriétés formelles, la réception et la portée historique d'un type de représentation trop longtemps déconsidéré.
Paru le : 10/10/2020
Thématique : Généralités Histoire de l’Art Art du Monde
Auteur(s) : Auteur : Marlen Schneider
Éditeur(s) :
Maison des sciences de l'homme
Collection(s) : Passages = Passagen
Contributeur(s) : Traducteur : Aude Virey-Wallon - Préfacier : Philippe Bordes
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7351-2659-0
EAN13 : 9782735126590
Reliure : Broché
Pages : 369
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 17.0 cm
Épaisseur: 2.8 cm
Poids: 963 g