Alex, 12 ans, est un garçon précoce qui, durant sa scolarité en Tunisie, est l'objet de faits répétés de harcèlement de la part d'élèves, en dépit de sa bonne humeur, de sa sociabilité et de sa dévotion envers ses camarades. Un jour, en désespoir de cause, ses parents l'emmènent dans un centre pédiatrique où il peut enfin ouvrir son coeur et raconter son long calvaire au médecin de service. ©Electre 2025

Harcèlement - Les journées mouvementées d'un écolier

Ce roman émouvant de Amir Fehri relate l'histoire d'Alex, garçon précoce aux capacités intellectuelles plus développées que les autres jeunes de son âge, qui a été, durant sa scolarité en Tunisie, l'objet de plusieurs faits de harcèlement scolaire aux conséquences nuisibles sur son psychique et celui de ses parents... Malgré sa bonne humeur, sa sociabilité, sa dévotion pour ses camarades et son respect pour ses professeurs - dispositions qu'il tient de son éducation -, Alex, du haut de ses douze ans, victime de sa différence, de son intelligence et de ses enviables hautes aptitudes cognitives, a fini par s'effondrer... Pourtant, ce n'est nullement de sa faute s'il est si différent, si brillant, si hyperémotif et si discret pour être en permanence le souffre-douleur de ses interlocuteurs... Alors un jour, emmené en désespoir de cause par ses parents en pleine nuit embrumée dans un centre pédiatrique, il a accepté, pour la première fois, d'ouvrir son coeur au pédiatre de service et de lui raconter son calvaire qui dure depuis sa scolarisation...

Le harcèlement, l'humiliation et la discrimination des élèves dans les milieux scolaires, voire en dehors, gagnent de plus en plus à être un fléau mondial. Un fléau pas suffisamment dénoncé, notamment par certains parents d'élèves, puisqu'ils appréhendent les représailles des auteurs de ces forfaits : élèves, enseignants et cadre administratif, sur leur progéniture. Mais le harcelé, au-delà de la souffrance qu'il endure au quotidien, risque de s'emmurer dans son silence et d'hypothéquer peu à peu son avenir scolaire, pour échoir finalement dans la déscolarisation, foyer de marginalisation par excellence.