Des photographies montrant la situation en Irak après la destitution de Saddam Hussein en 2003, suivie de la prise de pouvoir des chiites et de l'émergence d'une nouvelle menace, celle de Daesh. Elles illustrent les difficultés politiques, sociales et humanitaires, les tensions, les rancoeurs et les craintes des habitants en dépit de l'existence de couples mixtes de différentes confessions. ©Electre 2025

Après la destitution de Saddam Hussein en 2003 et le mensonge d'État international au sujet de la possession de l'arme nucléaire en Irak, le pays n'en peut plus de pleurer ses morts. Les sunnites se retrouvent marginalisés, les chiites ont pris le pouvoir, on a vu émerger la menace : Daesh.

Véronique de Viguerie et Manon Querouil-Bruneel ont enquêté ces dernières années en Irak et rendent compte de sa situation de catastrophe politique, humanitaire et sociale. Les chiites se regroupent pour combattre Daesh, les sunnites se plaignent des chiites. Tout ce monde se côtoie, essaie de cohabiter, on y rencontre même des couples mixtes de différentes confessions. Mais la rancoeur existe toujours. Certains pensent, d'autres disent que les racines du mal sont encore bien présentes, favorisant la gestation d'un autre monstre, bien pire que Daesh.

Between the upheaval of Saddam Hussein's removal from power in 2003 and the political fiction of Iraq's alleged possession of a nuclear weapon, the country has had enough of mourning its dead. A new threat emerged from the vacuum : Daesh. Sunnis again find themselves marginalized ; Shias have come into power. Over the course of the last few years, Véronique de Viguerie and Manon Querouil-Bruneel have investigated the situation in Iraq, witnessing in the process instances of political social, and humanitarian catastrophe. The Shia community came together to fight Daesh, but they are also criticized by the Sunni population. Diverse worlds collide, attempt to live peacefully together - inter-denominational couples, for example, attest to this herein. But resentment remains. Some believe, and others say out loud, that the roots of evil are still present, heralding the coming of a new monster - one worse than Daesh.