En 2001, l'auteure perd Laurence, sa fille de 25 ans, dans un accident de voiture. Divisé en deux parties, cet ouvrage débute par le journal qu'elle a tenu suite à ce drame, dans lequel elle raconte l'enquête et son deuil. Elle décrit ensuite sa confrontation avec les institutions et les administrations et son combat pour préserver les victimes potentielle des accidents de la route. ©Electre 2025

Accidents de la route mortels

Ma fille, ma bataille

Le 4 novembre 2001, Monique Fritz et sa famille ont perdu leur fille Laurence, 25 ans, dans un accident de voiture mortel. Commence alors un parcours de combattant pour comprendre ce qu'il s'est passé. L'enquête traîne pendant des mois et n'apporte pas d'éclairages. Ébranlée au plus profond de son être, Monique Fritz tient le journal de ce cauchemar : l'annonce du décès de Laurence par deux policiers, la morgue, la voiture chez le garagiste, les pompes funèbres, l'attente, le regard des autres, famille, amis, collègues, voisins, les mots maladroits du deuil, la mort banalisée, le deuil impossible, le temps qui s'arrête. Le désir de justice est l'un des fondements de la démocratie. Un journal poignant de vérité qui nous fait vivre, de façon exceptionnelle, la perte dramatique d'une jeune fille à l'orée de sa vie d'adulte.

Et puis, il y a la confrontation avec les institutions et les administrations (police, services sociaux, services de santé, Éducation Nationale, Ministères). Monique Fritz crée l'association AIVAR, association de défense des victimes de la route, et trouve le courage d'affronter les institutions dix-huit années durant pour préserver les victimes potentielles de la route. Discours de circonstance, évitement du deuil des familles, chiffres des accidents de la route inexacts... l'auteure s'appuie sur des documents officiels, des échanges de courriers navrants d'impuissance. Or, il y a des solutions, Monique Fritz les développe.

Cet ouvrage ouvre les yeux de la raison sur notre responsabilité individuelle dans la sécurité routière, et les yeux du coeur sur le malheur qui frappe brutalement des centaines de familles, dans une indifférence assez générale.