Initiateur de la critique d'art, A. Félibien (1619-1695) inaugure une réflexion sur les beaux-arts et défend l'idée que la puissance d'une oeuvre réside avant tout dans sa capacité à toucher le sensible. L'un de ses premiers textes qui contient en germe les théories développées dans son oeuvre majeure Entretiens sur les vies et sur les ouvrages des plus excellents peintres anciens et modernes. ©Electre 2025
« Néanmoins, répartit Pymandre, les Égyptiens qui ont les premiers possédé les arts et les sciences, disent que la peinture était chez eux plusieurs siècles auparavant quelle fut connue des Grecs. Oui, lui répliquai-je, mais les Grecs qui n'ont jamais manqué de s'attribuer autant qu'ils ont pu la gloire des sciences et des arts, écrivent aussi que ce fut à Sicyone ou à Corinthe, que la peinture commença de paraître. Mais pour vous dire vrai les uns et les autres s'accordent si peu touchant celui qui en fut l' inventeur, que l'on ne saurait qu'en croire : Seulement ils conviennent tous que le premier qui s'avisa de dessiner, fit son coup d'essai contre une muraille en traçant l'ombre d un homme que la lumière faisait paraître ».
Paru le : 16/01/2020
Thématique : Ecrits sur lArt
Auteur(s) : Auteur : André Félibien
Éditeur(s) :
Manucius
Collection(s) : Ecrits sur l'art
Contributeur(s) : Préfacier : Didier Laroque
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-84578-714-8
EAN13 : 9782845787148
Reliure : Broché
Pages : 91
Hauteur: 16.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 80 g
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