Réflexion sur la manière dont le travail, considéré par l'Eglise comme le fondement de la dignité de la personne humaine et du lien social, révèle, depuis la crise de 2008, une fracture économique, sociale et politique. L'auteur dénonce un déni de cette réalité et de ses implications par des gouvernements et des associations de plus en plus dépassés. ©Electre 2025
C'est l'emploi qu'on assassine
La vérité crève les yeux : chercheurs d'emploi et exclus sociaux en progression ; jeunes, seniors (seuls 14% retrouvent un emploi stable en Suisse), cadres que l'inactivité ou le cumul des « petits boulots » bannissent de la vie professionnelle, sociale et familiale ; contrats sauvages-, pouvoir d'achat en berne, emploi dégradé, chômage de masse, de longue durée; statistiques mensongères : les autorités, le monde de la finance n'admettent pas l'échec. Et les Églises ? sont-elles d'une quelconque utilité pratique dans cette économie financiarisée ? Quand le mensonge par omission tourne au déni d'information systémique ? Quand les nouveaux fatigués de la société se trouvent porteurs d'une nouvelle faute originelle ?
Le travail, fondement de la dignité et du lien social, révèle, depuis la crise de 2008, une fracture économique, sociale et politique que gouvernements et associations, dépassés et de plus en plus populistes ne reconnaissent pas. Un déni contraire à une tradition plurimillénaire de recherche de vérité, de responsabilité morale que la doctrine sociale de l'Église - cette grande méconnue - vient opportunément cadrer.
Paru le : 20/06/2019
Thématique : Economie générale
Auteur(s) : Auteur : Jean-Marie Brandt
Éditeur(s) :
Saint-Augustin
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Collaborateur : Jean-Philippe Chenaux - Collaborateur : Daniel Canova
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-88926-191-8
EAN13 : 9782889261918
Reliure : Broché
Pages : 326
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.7 cm
Poids: 408 g
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