La dépersonnalisation peut être une réaction psychique ou un levier de création. La mémoire sensorielle de situations traumatiques peut livrer les moyens de se sortir de situations telles que le deuil, l'inceste ou encore le viol. L'art cinématographique de A. Hitchcock, T. Vinterberg ou Kim Ki-duk est ici approché comme un miroir perceptif capable de ne pas se confondre avec son objet. ©Electre 2025
L'affect de dépersonnalisation n'est pas uniquement une réaction psychique à un environnement défaillant. Il peut aussi être le levier de la création. L'analyse de Virginie Foloppe oscille constamment entre ces deux formes de dépersonnalisation. L'une relève donc de la création, qu'elle aboutisse ou non à une oeuvre d'art, quand l'autre s'achève dans une destruction perceptible à travers la destinée tragique d'êtres privés de tout élan vital, après qu'ils aient été confrontés à des traumatismes ; deuil, envie, inceste, viol. L'art cinématographique crée une psyché flottante à même de réfléchir la mémoire sensorielle de situations traumatiques à la violence insoutenable et de nous livrer les moyens d'en sortir. Hitchcock, Vinterberg, et Kim Ki-duk, chacun avec un style singulier, composent des miroirs perceptifs capables de ne pas se confondre avec leur objet, mais de réfléchir l'autre voie de la dépersonnalisation.
Paru le : 22/11/2018
Thématique : Ecrits sur le cinéma
Auteur(s) : Auteur : Virginie Foloppe
Éditeur(s) :
Les contemporains favoris
Collection(s) : Diotime 2.0 : la philosophie augmentée
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-909140-37-7
EAN13 : 9782909140377
Reliure : Broché
Pages : 242
Hauteur: 19.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.7 cm
Poids: 480 g
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