Barbara Stiegler poursuit en discutant des implications de l'adaptation dans le contexte de la mondialisation, selon Lippmann, où l'espèce humaine doit être réadaptée à un environnement qu'elle a elle-même créé, mais auquel elle n'est plus adaptée. Elle compare cette vision avec celle de John Dewey, qui propose une approche différente, mettant l'accent sur l'intelligence collective et la démocratie participative plutôt que la hiérarchie entre experts et masses. La conférence aborde également la critique du néolibéralisme par rapport à la démocratie, où Barbara Stiegler souligne la nécessité de reconsidérer les rapports entre le néolibéralisme et la démocratie, en se basant sur une approche plus inclusive et participative. Pour elle, le néolibéralisme, bien qu'il soit souvent mal compris, n'est pas simplement une théorie économique, mais une anthropologie qui influence profondément notre compréhension de l'évolution, de la vie et de la politique.