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A travers une étude des manuels d'histoire suisses de la deuxième moitié du XIXe siècle, les auteurs analysent le rôle assigné à l’enseignement de l’histoire dans la jeune République et les contradictions face auxquelles se sont retrouvés les enseignants pour professer cette discipline aux jeunes générations. ©Electre 2025
Les années qui suivent 1848 voient les révolutionnaires neuchâtelois aménager pour longtemps le pouvoir qu'ils ont conquis de haute lutte. Cette étude tente de dégager la vision du passé que la nouvelle équipe d'hommes politiques désire transmettre aux jeunes générations neuchâteloises.
Le sujet se révèle d'autant plus intéressant que l'historiographie connaît de nouveaux développements. Durant le XIXe siècle, l'histoire se constitue en discipline autonome, elle s'affranchit de la tutelle de la religion et de la littérature ; elle se découvre des ambitions scientifiques. En Allemagne, en France et en Suisse bien sûr, une nouvelle approche de l'histoire prétend à l'objectivité et à la neutralité.
Dans ces conditions, il paraît plausible de considérer que les rédacteurs de manuels scolaires d'histoire suisse qui mettent leurs forces au service de la République doivent se heurter à un véritable casse-tête : comment concilier les nouvelles exigences de l'histoire méthodique, qui tente le pari de l'objectivité et de la neutralité, avec les risques que représente une critique trop consciencieuse pour cette foi patriotique dont la République encore jeune a besoin ?
En 1890, durant la Conférence annuelle des instituteurs neuchâtelois, l'un de ceux-ci s'écrie, à l'adresse des historiens iconoclastes : « [...] Laissez-nous, à nous simples de coeur, ces illusions sacrées ; elles ont plus de valeur pour nous que les plus savantes dissertations. [...] Suspendez votre tâche et laissez-nous croire sans souiller plus longtemps notre foi naïve du souffle impur et dissolvant du doute et de l'incrédulité. »
Ainsi, après avoir décrit le cadre dans lequel s'inscrit la problématique (pédagogie, historiographie, institutions scolaires, notamment), cette étude des manuels d'histoire suisse s'attache à déterminer le rôle assigné à l'histoire dans la formation de la nouvelle société neuchâteloise. Il nous semblait que, associée à l'éducation civique, elle était destinée à jouer un rôle primordial dans l'école primaire des Républicains. Or, la situation s'est révélée beaucoup plus complexe.
Paru le : 15/12/2007
Thématique : Historiographie généralités
Auteur(s) : Auteur : Pierre-Yves Chatelain
Éditeur(s) :
Université de Neuchâtel, Institut d'histoire
Collection(s) : Cahiers de l'Institut d'histoire
Contributeur(s) : Préfacier : Philippe Henry
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-940078-02-8
EAN13 : 9782940078028
Reliure : Broché
Pages : 130-IX
Hauteur: 30.0 cm / Largeur 21.0 cm
Poids: 392 g