De Robert Grosseteste s'adonnant au grec et à l'hébreu aux élites chinoises converties par les jésuites en passant par des familles entières de traducteurs, telles les Hunayn à Bagdad, quelques-uns des principaux mouvements de transmission des savoirs sont étudiés dans leur contexte sociohistorique, en mettant en avant les motivations des acteurs (commanditaires, élites intellectuelles, etc.). ©Electre 2025
La transmission du savoir profane d'Alexandrie à la Chine jusqu'au XIXe siècle
Quand, comment se sont transmis les savoirs anciens et modernes ? Ce panorama, inédit par son étendue historique et géographique, est l'occasion de suivre les grands mouvements de transmission des savoirs profanes : à Alexandrie et chez les Syriaques (jusqu'au VIIe s.), puis chez les Arabo-Persans (VIIIe - Xe s.), les Latins en Europe (XIIe - XIIIe s.) et finalement en Extrême-Orient (XVIIe - XIXe s.).
Les acteurs et leurs motivations animent ces aventures intellectuelles, chacune spécifique. La transmission abbasside (IXe et Xe s.), sous impulsion califale, n'a rien de commun avec celle des Latins (XIIe - XIIIe s.) ; ni celle de la Chine avec celle du Japon, au XIXe siècle.
Consolidés, les savoirs migrent dès le XVIIe siècle en Chine, héritière d'une riche tradition intellectuelle. Les doctrines idéologiques imposent, alors, leurs freins aux lettrés chinois comme aux missionnaires jésuites puis aux pasteurs protestants.
Dès cette époque, l'Europe découvre, en retour, la pensée, les connaissances et les arts de l'Extrême-Orient. On comprend également combien cette transmission à la Chine et au Japon fut tributaire des bouleversements géopolitiques.
Paru le : 13/02/2018
Thématique : Histoire du monde - Généralités
Auteur(s) : Auteur : Dominique Lelièvre
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Historiques
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-14119-0
EAN13 : 9782343141190
Reliure : Broché
Pages : 273
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 434 g
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