en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
En considérant la liberté individuelle comme le droit inaliénable sur soi, la solidarité ou toute action au profit d'un autre devient un crime. Ainsi le philosophe analyse-t-il l'application à la personne du concept de propriété, de ses conséquences et interprétations possibles au sein des normes d'existence collective. ©Electre 2025
La propriété de soi
Essai sur le sens de la liberté individuelle
Peut-on définir la liberté individuelle comme une propriété de soi ? Les libertariens contemporains l'affirment, et ils concluent que les individus ne sont libres que lorsque la société et l'État qui la représente respectent inconditionnellement le droit de chacun sur sa propre personne. L'organisation sociale de la solidarité est donc un crime contre la liberté parce qu'elle contraint les uns à mettre leur travail, et donc une partie de leur personne, à la disposition des autres. Face à ce dogme, les progressistes ont eu tendance à rejeter toute idée d'appliquer le concept de propriété à la personne mais, revers de la médaille, ils ont de ce fait ouvert la porte à un moralisme de la dignité qui n'est pas sans dangers.
On peut cependant échapper à ce dilemme en montrant que c'est la version libertarienne du concept de propriété qui est en cause et non son application à la personne.
Si la propriété est une norme d'existence collective qui doit être rationnellement acceptable, il est possible d'en reconstruire la notion en y incluant des obligations envers les tiers, de telle sorte que le principe de la propriété de soi devient partie intégrante d'une théorie adéquate de la liberté individuelle.
Il est bien vrai que le droit de chacun sur sa propre personne est un droit de propriété, mais il est socialement construit et non pas naturel ; il est en outre conditionnel et non pas inconditionnel, puisqu'il n'est légitime que s'il tient compte des besoins d'indépendance des tiers.
Paru le : 23/01/2018
Thématique : Histoire et Notions
Auteur(s) : Auteur : Jean-Fabien Spitz
Éditeur(s) :
Vrin
Collection(s) : Philosophie concrète
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7116-2795-0
EAN13 : 9782711627950
Reliure : Broché
Pages : 231
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 323 g