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L'auteur montre que l'engagement de Messali Hadj de fonder l'Algérie par une Assemblée constituante, sur le modèle de la Révolution française, a été soutenu de 1926 à 1954 par des partis et des syndicalistes révolutionnaires, des militants anticolonialistes et la gauche socialiste. Cette originalité s'explique par les conditions historiques de la création du prolétariat musulman en Algérie. ©Electre 2025
Les alliés et camarades de Messali Hadj
La Gauche socialiste, La Fédération de l'Éducation Nationale, Le Parti Communiste Internationaliste
En 1926, le PCF crée l'Étoile nord-africaine (ENA) et désigne Messali Hadji, un jeune tlemcénien formé à l'école du communisme par Hadj Ali Abdelkader, membre du comité central et de la commission coloniale du PCF. Messali construit l'Étoile, dont tous les membres sont affiliés à la CGTU, sur le modèle communiste.
Après son discours de Bruxelles en février 1927, où il réclame l'indépendance de l'Algérie, le PCF se sépare de lui. Messali se rapproche alors de la Gauche socialiste, des trotskistes, des anarchistes, des syndicalistes révolutionnaires, des intellectuels et démocrates anticolonialistes. L'ENA, membre du Front populaire, lutte avec ses Alliés dans tous les combats de la classe ouvrière contre l'exploitation capitaliste, l'impérialisme, le fascisme et l'antisémitisme. L'Etoile dissoute par le gouvernement Blum, le PPA lui succède en menant le même combat avec les organisations révolutionnaires alliées, jusqu'en 1939.
Après la guerre, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) qui succède au PPA renoue avec ses vieux amis. Leur soutien est plus affirmé quand Messali, déporté à Niort en 1952, adhère au cercle Zimmerwald qui se réclame de l'internationalisme prolétarien. Après 1954, les dirigeants de la Gauche socialiste, la Fédération de l'Éducation nationale, les trotskistes du PCI, la Révolution prolétarienne et les syndicalistes révolutionnaires (Rosmer, Monatte, Chéramy, Hébert) et des dizaines d'avocats, de journalistes, de parlementaires, d'anticolonialistes et écrivains (D. Guérin, A. Camus, A. Breton), dont nous traçons le parcours ont défendu dans des meetings et des comités la solution démocratique du problème algérien (la Table ronde) proposée par Messali et le combat du syndicat algérien indépendant, l'USTA. Tous considéraient que Messali avait construit des organisations dont l'idéologie n'était pas marxiste, mais la plus proche d'une politique prolétarienne authentique. Messali était leur camarade.
Paru le : 09/10/2017
Thématique : Histoire du Maghreb
Auteur(s) : Auteur : Jacques Simon
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : CREAC-Histoire
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-12580-0
EAN13 : 9782343125800
Reliure : Broché
Pages : 265
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 320 g